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Bienvenue
sur Gigadino, le site français sur la
Paléontologie !
Une grande quantité d'informations est présente
sur ce site.
Des
interactivités, un lexique sur la botanique, une
rubrique
"Paléontologie" qui se complète de jours en jours
avec
des descriptions de dinosaures, de reptiles marins et
volants,
des dossiers, des téléchargements, et encore
d'autres surprises que je
vous laisse découvrir.
Voici la rubrique indispensable si vous voulez être tenu au
courant des toutes dernières actualités
ne concernant pas seulement les dinosaures, mais toute la
paléontologie en général. Des articles
vous seront présentés avec un maximum
d'informations. Bonne lecture !
En
étudiant des plumes fossiles, on a découvert dessus des mélanosomes
(poches de pigments) qui pourraient après comparaison avec des
mélanosomes d'oiseaux actuels, nous donner la couleur des plumes
fossiles. Des mélanosomes de couleurs différentes sont en effet
caractérisés par des forme, orientation et taille variées.
Découverte d'une nouvelle espèce de Velociraptor , Velociraptor osmolskae
Une
deuxième espèce de Velociraptor a été trouvée en Mongolie intérieure à
Bayan mandahu (nommée en 2008) : le Velociraptor osmolskae ,est décrit
par des éléments câniens , précisément un maxillaire supérieur,ainsi
qu'un lacrymal, il fut nommé en l'honneur d'Osmolska une célébre
Paléontologue Finlandaise.
Un nouveau dinosaure dromaeosauridé,
a été décrit sur la base des maxillaires supérieurs appareillés et
associé et d'un lacrimal gauche découvert dans les dépôts crétacés
campanian de Bayan Mandahu (Mongolie). L'os maxillaire supérieur de ce
nouveau taxon est caractérisé par un rostre plutot long , la fenetre
premaxillaire, est aussi grande que la fenetre maxillaire. Les dents
sont robustes et les dentelures sont faiblement développées , ce
nouveau taxon de velociraptor. apparaît lié plus étroitement au
vélociraptor mongoliensis de la formation campanienne de Djadokhta en
Mongolie, l'identification de ce velociraptor commee espèce disctincte
est en accord avec la distinction taxonomique de la faunede dinosaures
de cette localité. Les différences régionales mineures parmi les
dinosaures de Djadokhta comme des localités respectives à leurs
faunes... les dinosaures peuvent refléter un certain genre d'isolement
géographique, ou de petites différences dans leur âge a cause
paleoenvironnement.
Ref :
Godefroit Pascal / Currie Philip J.; Li Hong; Shang Chang Yong; and
Dong Zhi-ming (2008). "A new species of Velociraptor (Dinosauria:
Dromaeosauridae) from the Upper Cretaceous of northern China". Journal
of Vertebrate Paleontology 28 (2): 432–438.
Merci à Dinoland
Un dinosaure, une météorite (15/06/2008)
La vie sur terre serait d'origine extra-terrestre , la panspermie serait donc confirmée...
Quelques
modules fondamentaux de notre code génétique pourraient être venus de
l'espace extra-atmosphérique, selon une nouvelle étude ...
L'étude
suggère que quelques composés organiques liés au matériel génétique
pourraient s'être formés dans une météorite appelée "Murchison" avant
qu'elle ait débarqué en Australie en 1969. Les produits chimiques sont
deux genres de nucleobases, comme les molécules de carbone qui sont
essentielles pour la création des acides nucléiques comme l'ADN et l'ARN
La
trouvaille pourrait soutenir que les météorites ont fourni certains des
produits chimiques requis pour créer la vie sur terre. " elle amplifie
l'idée que l'origine de la vie sur terre a pu être engendrée d'un objet
extraterrestre.
Mais il peut être encore trop tôt pour conclure
que ces nucleobases ce sont formés au delà de la terre, . L'étude "
soulève une question très intéressante qui a été soulevée il y a
longtemps.
Impacts de météorite
Les
études des météorites, comme des observations astronomiques de la
poussière et du gaz interstellaires, ont indiqué un certain nombre de
composés organiques, y compris des sucres et des phosphates etaient
présents....ainsi que de nombreux acides aminés nucleobases sont
nécessaires également pour prép relatifs a la vie terrestre,mais ausi
des acides nucléique comme ADN ou ARN. nombreux furent trouvés dans un
certain nombre de météorites, mais personne n'était sûr si elles
étaient extraterrestres d'origine ou le résultat de la contamination
terrestre les nouvelles études lèvent donc ce voile..
Signal bruyant
Pour
étudier les origines de ces nucleobases, les scientifiques ont étudié
la masse des produits chimiques organiques isolés dans la météorite.
L'équipe
a regardé deux isotopes différents de carbone, (les nucleobases uracile
et xanthine.) Ausi le rapport de carbon-13 à carbon-12 était
exceptionnellement haut dans les deux nucleobases, menant l'équipe à
conclure que ces matériaux se sont probablement formés dans la
météorite elle-même plutôt que sur terre.
Un site de dinosaures repéré dans l'utah de Hanksville (Utah) (23/06/2008)
Selon
l'administration des terrains publics (BLM), des chercheurs du musée
Burpee d'histoire naturelle de Rockford (Illinois) ont mis au jour au
moins quatre fossiles de sauropodes à long cou, deux de carnivores et
peut-être un Stégosaure, en seulement trois semaines de fouilles.
Le
site se trouve près de la localité de Hanksville, à 370 km au sud de
Salt Lake City, dans le bras asséché d'une ancienne rivière. Les
fossiles dateraient de 145 à 150 millions d'années, selon le BLM.
SALT
LAKE CITY (AP) ― une serie d'os de dinosaures bien préservés, ainsi que
des arbres pétrifiés et coquillages d'eau douce fut trouvés dans le sud
est de l'Utah ces fossiles pourrait fournir de nouveaux indices de la
vie dans cette région il y a environ 150 millions d'annéess.
cette
excavation a révélé au moins quatre sauropodes, deux carnivores, ainsi
qu'un stegosaurus. Le site, fait 45 mètres de large par 182 mètres de
long, et a été excavé par une équipe du Musée d'Histoire naturelle de
Burpee Rockford
Les terriers d'animaux et troncs d'arbre
pétrifiés d'un diamètre important furent trouvés à proximité directe ,
Le site ne contient apparament pas de nouvelles espèces (pour le
moment), mais offre aux scientifiques la chance d'apprendre plus sur
l'écologie de cette période du Jurassique, ces Dinosaures sont de
période identique a ceux du Dinosaur national Monument et des carrières
du Cleveland-Lloyd (uthah, colorado).
L'agence ne révèle pas l'endroit exact du site pour éviter les pillages ...
2008 The Associated Press. Source: SDA/ATS
Merci à Dinoland
Un os de dinosaure chamboule la dérive des continents (11/06/2008)
L'os
de dinosaure, trouvé près du cap Otway dans l'État de Victoria (sud-est
de l'Australie), est vieux de quelque 108 millions d'années.
La
découverte d'un os de dinosaure en Australie, proche cousin du
Megaraptor sud-américain, remet en question les grandes dates de la
dérive des continents, selon une étude publiée mardi.
La
similarité entre les deux dinosaures bipèdes vivant au Crétacé (-145 à
-65 millions d'années), conforte une thèse allant à l'encontre de la
théorie traditionnelle décrivant l'éclatement du Gondwana, qui s'est
étalé sur plusieurs dizaines de millions d'années, pour donner
l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Antarctique et l'Australie.
Selon
cette théorie, le Gondwana se serait d'abord scindé entre l'Afrique et
l'Amérique du Sud d'une part, l'Antarctique, l'Inde, Madagascar et
l'Australie d'autre part, il y a 138 millions d'années.
L'os de
membre antérieur du théropode, trouvé près du cap Otway dans l'État de
Victoria (sud-est de l'Australie), est vieux de quelque 108 millions
d'années.
Il constitue une preuve de migration terrestre entre
le continent australien et une autre partie du Gondwana au milieu du
Crétacé, selon les auteurs de l'étude parue dans la revue britannique
Proceeedings of the Royal Society B.
Ce spécimen «est le premier
théropode australien ayant des similitudes bien documentées avec une
espèce d'une autre partie du Gondwana», affirment Nathan Smith de
l'université de Chicago et ses collègues.
Cette découverte en
paléontologie conforte différentes thèses dissidentes qui ont en commun
de stipuler que l'Afrique se serait séparée en premier du Gondwana, les
liens terrestres entre l'Amérique du Sud, l'Antarctique et l'Australie
se maintenant jusqu'au milieu du Crétacé et au début du Tertiaire.
Hadrosaure momifié dans la Hell Creek formation (03/12/2007)
Les scientifiques ont aujourd'hui annoncé la
découverte d'un dino momifié extraordinairement préservée avec beaucoup
de ses tissus et les os toujours préservé (peau et ossements , tendons
et les ligaments) la trouvaille de ce spécimen change déjà certaines
théories sur la texture de la peau des ces créatures antiques. ce
dinosaure fut appelé dakota . NB : ce dinosaure fut trouvé en 1999 mais
les paléontologues ont mis 7 ans a le dégager complètement.
D'autres investigations peuvent indiquer des informations
détaillées sur les tissus mous, qui pourraient aider à ouvrir des
portes et percer des secrets au sujet de l'évolution des dinosaures et
de leurs descendants.
actuellement , l'équipe continue à examiner ce superbe spécimen
d'une rareté certaine, et commencent dèja à préparer les articles
scientifiques sur la trouvaille pour la publication. future. " ce
spécimen est un jackpot, " a dit le Chef d'équipe"
La plupart des dinosaures sont connus seulement par leurs os, qui
sont rarement trouvés jointifs et en position de vie . Mais la, nous
regardons une enveloppe tridimensionnelle de la bête, la peau est
complète et intacte dans de nombreuses parties du corps, comme autour
de la queue, les bras, et les jambes.
Les études préliminaires indiquent un côté étonnant à ces reptiles,
cet hadrosaure mesure 12 mètres et pesant environ 35 tonnes. À l'aide
d'un module à balayage de grande échelle (CT scan), les chercheurs ont
déterminé la masse de muscles emballée entre la peau et les os.
Ceci a permis aux chercheurs d'estimer la masse de muscle de ce
dino , on a déjà trouvé que sa masse musculaire est d'environ 25 pour
cent plus grande que ce que l'on pensait avant. Une extrémité arrière
et une queue musclée signifie des jambes plus puissantes.
un modèle informatique pourrait être mis en place et cela permettra
de savoir beaiucoup de choses sur ce grand coureur rapide, certainement
plus rapide que le fameux T.rex " Les calculs préliminaires suggèrent
que cet hadrosaure pouvait courir à 45 kilomètres heure. comparé au
Tyrannosaurus (32 kilomètres heure), selon une étude publiée en Août
2007.
Bien que la peau ait perdu sa couleur, beaucoup de sa texture est
encore intacte, permettant à des scientifiques de la tracer en 3
dimensions, de plus selon la variation de taille des écailles et en les
comparant avec d'autres reptiles récents (variation de couleur selon la
taille des écailles) on pourrait peut être retrouver la couleur de ce
dinosaure.
La conservation À TROIS DIMENSIONS de la peau a également incité
les chercheurs à rechercher des traces non fossilisée de tissu mou ...
dans les espoirs qu'elle pourrait rapporter des protéines.
Mary Schweitzer, un scientifique d'université de l' Etat de la
Caroline du Nord qui a travaillé sur un de ces projets, à refusé de
faire des commentaires jusqu' à la publication formelle.
Smith, N.D.
and Pol, D. 2007. Anatomy of a basal sauropodomorph dinosaur from the
Early Jurassic Hanson Formation of Antarctica. Acta Palaeontologica
Polonica 52 (4): 657–674.
The anatomy of a basal sauropodomorph (Dinosauria: Saurischia) from
the Early Jurassic Hanson Formation of Antarctica is described in
detail. The material includes a distal left femur and an articulated
right pes, including the astragalus, distal tarsals, and metatarsals
I–IV. The material is referable to Sauropodomorpha and represents a
non−eusauropod, sauropodomorph more derived than the most basal members
of Sauropodomorpha (e.g., Saturnalia, Thecodontosaurus, Efraasia, and
Plateosaurus) based on a combination of plesiomorphic and derived
character states. Several autapomorphies present in both the femur and
metatarsus suggest that this material represents a distinct
sauropodomorph taxon, herein named Glacialisaurus hammeri gen. et sp.
nov. Some of the derived characters present in the Antarctic taxon
suggest affinities with Coloradisaurus and Lufengosaurus (e.g.,
proximolateral flange on plantar surface of metatarsal II,
well−developed facet on metatarsal II for articulation with medial
distal tarsal, subtrapezoidal proximal surface of metatarsal III).
Preliminary phylogenetic analyses suggest a close relationship between
the new Antarctic taxon and Lufengosaurus from the Early Jurassic
Lufeng Formation of China. However, the lack of robust support for the
taxon’s phylogenetic position, and current debate in basal
sauropodomorph phylogenetics limits phylogenetic and biogeographic
inferences drawn from this analysis. The new taxon is important for
establishing the Antarctic continent as part of the geographic
distribution of sauropodomorph dinosaurs in the Early Jurassic, and
recently recovered material from the Hanson Formation that may
represent a true sauropod, lends support to the notion that the
earliest sauropods coexisted with their basal sauropodomorph relatives
for an extended period of time.
Merci à :
Lolo et Tikémi
Xenoposeidon proneneukos
L'os, une vertèbre
située au niveau de la hanche de la créature, avait
été découverte à ..., près de
Hastings, par un collectionneur de fossiles (PJ Rufford) au
début des années 1890. Il avait brièvement
été étudié par le paléontologue
anglais R. Lydekker,avant d'être vendu au museum. Il a
été étiquetté "Morosaurus brevis" le nom
que l'on utilisait à l'époque pour camarasaurus, un
sauropode que l'on trouvait en amérique du nord. Taylor a
noté une particularité avec l'os spinal (de la colonne
vertébrale) qui montrait clairemet qu'il s'agissait d'un
sauropode. Il contenait de grands trous d'air qui laissaient passer la
lumière a travers le squelette et qui facilitait le
déplacement du géant, mais il différait (sous
entendu d'un sauropode) par d'autres caractéristiques : la
partie de l'os appelé "arc neural", qui porte les nerfs spinaux,
qui donne dans ce cas là vers l'avant; son flanc était
large et plat, au lieu de donner directement sur la cage thoracique.
Une nouvelle
découverte d’importance a été faite en
Ethiopie, dans la région de l’Afar. Neuf dents (une canine
et 8 molaires) ont été découvertes dans la
Formation Chorora datée à 10 Ma. Ces dents appartenaient
à au moins 3 individus différents (peut-être 6 ou
plus) et montrent de nombreux points communs avec celles des gorilles
actuels, ainsi que des divergences. Cette découverte repousse
l’ancêtre commun des humains et des gorilles 2 Ma plus tard
que ce que l’on pensait.
Les dents appartiennent à un nouveau genre et une nouvelle
espèce de grand singe, nommé Chororapithecus abyssinicus.
Cet animal, peut-être proche de la lignée des gorilles,
vivait dans le même environnement que Stegotetrabelodon (un
proboscidien primitif (groupe des éléphants)), un grand
giraffidé, un hippopotamidé primitif et des hipparioninae
(ancêtres des chevaux). Les hipparioninae indiquent un habitat
ouvert, peut-être inclus dans un environnement plus mosaïque.
Néanmoins, n’étant connu que par quelques dents, il
est difficile d'attribuer exactement un groupe à
Chororapithecus. Les points communs avec les gorilles actuels
pourraient résulter d’une convergence liée à
une alimentation identique. Espérons que des ossements seront
bientôt découverts et permettront de savoir si
Chororapithecus appartient bien à la lignée des gorilles
ou non.
Références et abstract : Suwa,
Kono, Katoh, Asfaw & Beyene, 2007. A new species of great ape from
the late Miocene epoch in Ethiopia. Nature 448: 921-924
With the discovery of Ardipithecus, Orrorin and Sahelanthropus, our
knowledge of hominid evolution before the emergence of Pliocene species
of Australopithecus has significantly increased, extending the hominid
fossil record back to at least 6 million years (Myr) ago. However,
because of the dearth of fossil hominoid remains in sub-Saharan Africa
spanning the period 12–7 Myr ago, nothing is known of the actual
timing and mode of divergence of the African ape and hominid lineages.
Most genomic-based studies suggest a late divergence
date—5–6 Myr ago and 6–8 Myr ago for the
human–chimp and human–gorilla splits,
respectively10–14—and some palaeontological and molecular
analyses hypothesize a Eurasian origin of the African ape and hominid
clade. We report here the discovery and recognition of a new species of
great ape, Chororapithecus abyssinicus, from the 10–10.5-Myr-old
deposits of the Chorora Formation at the southern margin of the Afar
rift. To the best of our knowledge, these are the first fossils of a
large bodied Miocene ape from the African continent north of Kenya.
They exhibit a gorilla-sized dentition that combines distinct shearing
crests with thick enamel on its ‘functional’ side cusps.
Visualization of the enamel–dentine junction by micro-computed
tomography reveals shearing crest features that partly resemble the
modern gorilla condition. These features represent genetically based
structural modifications probably associated with an initial adaptation
to a comparatively fibrous diet. The relatively flat cuspal
enamel–dentine junction and thick enamel, however, suggest a
concurrent adaptation to hard and/or abrasive food items. The combined
evidence suggests that Chororapithecus may be a basal member of the
gorilla clade, and that the latter exhibited some amount of adaptive
and phyletic diversity at around 10–11 Myr ago.
Merci à : Tikémi
Cenotextricella simoni
Penney D.,
Dierick M., Cnudde V., Masschaele B., Vlassenbroeck J., Van Hoorebeke
L. & Jacobs P., 2007. First fossil Micropholcommatidae (Araneae),
imaged in Eocene Paris amber using X-Ray Computed Tomography. Zootaxa
1623: 47–53
On a passé une petite (environ 1 mm de long) araignée fossile,
prise dans de l’ambre, au scanner à rayons X à très haute résolution.
Cette ambre date de l’Eocène (53 Ma) et provient du bassin de Paris.
Cette araignée, qui porte le doux nom de Cenotextricella simoni,
appartient à la famille des Micropholcommatidae, et représente la
première occurrence de cette famille dans l’hémisphère nord. Elle est
aussi le premier enregistrement fossile de la famille des
Micropholcommatidae.
Sa très bonne préservation, couplée à l’examen aux RX, a permis
aux chercheurs de bien la décrire (on peut même voir des organes
internes !) et de la comparer avec des espèces actuelles. Ceci est
rarement fait par les arachnologues mais cette étude prouve que c’est
tout à fait possible, et très utile. Les RX ont permis d’étudier en
détail la morphologie des pièces buccales (très importante en
systématique), mais pas les soies, pourtant bien visibles, présentes
sur les pattes de l’araignée. L’étude classique grâce à un microscope
n’est donc pas encore remisée au placard.
La
présence singulière d'un œuf partiel au contact des
gastralia articulées d'un spécimen connu du
Dromaeosauridé Deinonychus antirrhopus (AMNH 3015) est
décrite. Le contexte taphonomique original a en bonne partie
été détruit durant l'excavation en 1931 et la
préparation du spécimen, mais suffisamment d'information
demeure pour établir la preuve solide d'un lien parental entre
le squelette adulte et l'œuf. La nature articulée des
gastralia porte à croire que le squelette adulte était
très complet et n'avait pas été assujetti à
une exposition subaérienne ou à un transport post-mortem
prolongé, et par la préservation de l'œuf
témoigne également de son enfouissement in situ et de son
écrasement lithogène subséquent. La matrice
d'argilite calcaire, qui indique un dépôt peu dynamique,
vient appuyer cette conclusion. D'autres œufs ont
également été découverts à
proximité ou au contact de gastralia de plusieurs espèces
de théropodes maniraptoriens étroitement liés
à D. antirrhopus, préservés dans leurs nids en
position de couvaison, ce qui concorde avec le scénario de
préservation d'AMNH 3015. D'autres explications, telles que la
co-occurrence par hasard ou la consommation de l'œuf par D.
antirrhopus, sont improbables compte tenu des données
taphonomiques et biologiques associées à la
découverte. Ainsi, AMNH 3015 présente le premier
œuf de Dromaeosauridé identifiable découvert
à ce jour. Cet œuf partage avec les œufs des
Oviraptoridés des caractères dérivés
relatifs à la presance de deux couches de la structure de la
coquille et, fait intéressant, sa coquille diffère de
celles des œufs de Troodontidés, bien que de nombreuses
analyses des caractères squelettiques de ces deux taxons
indiquent qu'il s'agirait de groupes-frères. L'analyse
squelettochronologique suggère qu'AMNH 3015 était un
individu adulte et donc en âge de se reproduire.
Un crâne très partiel de dinosaure a été
découvert au Japon en février 2004; après une préparation minutieuse
les chercheurs ont conclu que ce crâne appartient à un hadrosauridae
âgé de 85 Ma.
A new ceratopsid dinosaur (Ornithischia) from the uppermost Horseshoe Canyon Formation (upper Maastrichtian), Alberta, Canada
Xiao-chun Wu, Donald B. Brinkman, David A. Eberth, and Dennis R. Braman
Résumé : Le squelette d’un nouveau dinosaure cératopsidé, l’Eotriceratops xerinsularis
gen. et sp. nov., est décrit dans cet article. Il s’agit du premier
squelette vertébré associé observé dans les 20 derniers mètres de la
Formation de Horseshoe Canyon. L’Eotriceratops xerinsularis est un
grand chasmosauriné qu’un ensemble unique de caractères des
prémaxillaires, du centre de la corne nasale, de la frange squamosale
et de l’épijugal distinguent d’autres chasmosaurinés. Parmi les
caractères les plus saillants figurent un processus narial des
prémaxillaires non renfoncé et extrêmement long, la présence
d’époccipitaux en forme de fuseaux très allongés sur la frange
squamosale, une fosse profonde et bien démarquée sur la surface
antéroventrale de la frange squamosale, un épijugal fortement conique
présentant un processus proximopostérieur prononcé et des facettes
séparées en forme de fosse pour le jugal et le quadratojugal, et la
présence d’une trace vasculaire oblique qui rejoint ventralement une
trace vasculaire transversale sur la surface antérieure du centre de la
corne nasale. L’analyse phylogénétique laisse croire que l’E.
xerinsularis s’insère dans un clade qui comprend le Triceratops, le
Diceratops et le Torosaurus, tous présents dans des dépôts du
Maastrichtien tardif. Les 20 derniers mètres de la Formation de
Horseshoe Canyon comprennent un intervalle riche en charbon (zone à
charbon Carbon–Thompson; unité 5), précédemment affectée aux
magnétochrons 31n et 30r du Maastrichtien supérieur, ainsi qu’à la
sous-zone à miospores du Mancicorpus gibbus. Le spécimen de cératopsidé
a été prélevé entre les filons de charbon Carbon et Thompson et, par
conséquent, il en est déduit (1) qu’il proviendrait de la partie
supérieure du magnétochron 31n et (2) que son âge serait de 67,6–68,0
Ma. De grands cératopsidés chasmosaurinés tels que le Triceratops et le
Torosaurus n’ont pas été décrits auparavant dans la Formation de
Horseshoe Canyon, le magnétochron 31n ou la sous-zone à miospores du M.
gibbus. Ainsi, l’Eotriceratops est nettement plus vieux que tout autre
cératopsidé du groupe des Triceratops et la découverte d’E.
xerinsularis contribue à combler une lacune biostratigraphique entre
les chasmosaurinés du Maastrichtien précoce et du Maastrichtien tardif.
Merci à : Lolo
Nouveau Dromaeosauridae
l s'appelle Luanchuanraptor henanensis (Lü et al, 2007), de Chine. Lü, J.-C., Xu, L., Zhang, X.-L., Ji, Q., Jia,
S.-H., Hu, W.-Y., Zhang, J.-M., and Wu, Y.-H. 2007. New dromaeosaurid
dinosaur from the Late Cretaceous Qiupa Formation of Luanchuan area,
western Henan, China. Geological Bulletin of China 26(7):777-786.
ABSTRACT: A new dromaeosaurid dinosaur Luanchuanraptor henanensis
gen. et sp. nov. is erected based on the following characters: about 24
posterior serrations per 5 millimeters on the posterior carnia of
teeth; the proximal and posterior extensions of the haemal arch are
short and trifurcated; the elongated prezygapophyses of the distal-most
caudal vertebrae wrapped the preceding vertebra and the caudal
vertebrae bear a low, blade-like neural spine between the
prezygapophyses; the medial surface of the coracoid is strongly
concave; the shaft of the humerus is straight and the deltopectoral
crest extends over almost the proximal half of the humerus.
Luanchuanraptor henanensis represents the first dromaeosaurid dinosaur
found outside the Gobi region and northeastern China in Asia.
Une nichée de Psittacosaurus
Zhao,
Barrett and Eberth, 2007. Social behaviour and mass mortality in the
basal ceratopsian dinosaur Psittacosaurus (Early Cretaceous, People's
Republic of China). Palaeontology, 50 (5): 1023-1029
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Abstract :
An exceptionally preserved herd of the ceratopsian dinosaur
Psittacosaurus was recovered from the Lujiatun Beds of the Lower
Cretaceous Yixian Formation, Liaoning Province, north-east China. This
specimen provides the earliest direct evidence of post-nestling
gregarious behaviour in this important dinosaur clade. The sediment in
which the skeletons occur represents a lahar (volcanic mudflow),
indicating that the six individuals present were entombed
simultaneously during a catastrophic mass mortality event.
Reconstruction of the herd age profile shows it was composed of
offspring from at least two clutches, revealing that group fidelity in
these dinosaurs extended beyond time spent together in the nest. This
demonstrates that sociality appeared much earlier in ceratopsian
evolution than is generally acknowledged and that such behaviour
preceded the evolution of the elaborate horns and frills seen in
derived ceratopsids.
Une nichée de 6 jeunes Psittacosaurus a été
découverte dans le Liaoning. Les individus ont été
tués et rapidement ensevelis par un lahar (coulée boueuse
d’origine volcanique*). Les 6 individus représentaient 2
classes d’âge différentes; on estime que les plus
jeunes avaient 1,5 an et les plus âgés 3 ans. Ceci
suggère que ces individus sont issus de 2 pontes
différentes, et que les Psittacosaurus vivaient en petits
groupes, peut-être stables, qui incorporaient plus d’une
classe d’âge. Cela représente aussi la
première évidence directe de comportement grégaire
post-nestling (= après le stade nouveau-né) chez un
cératopsien basal. Des soins parentaux avaient
déjà été mis en évidence chez ces
animaux (Meng et al., 2004), ceci démontre que des comportements
sociaux complexes ont très tôt émergé chez
les cératopsiens et qu’ils précèdent
l’apparition des ornementations crâniennes qui
caractérisent les néocératopsiens plus
dérivés et pour qui on infère des comportements
grégaires et/ou sociaux.
C’est
maintenant confirmé, comme beaucoup de paléontologues le
soupçonnaient depuis une dizaine d’années, les
vélociraptors de Jurassic Park avaient des plumes
! La preuve vient d’être apportée en étudiant un cubitus d’un de ces
dinosaures, découvert en 1998 en Mongolie, et appartenant à un animal
qui vivait il y a 80 millions d'années au Crétacé.
« Plus
nous en apprenons sur ces animaux, plus nous réalisons à quel point il
n’y pratiquement pas de différences entre les oiseaux et leurs ancêtres
dinosaures comme ceux du genre des vélociraptors » affirme Mark Norell, un paléontologue membre de l’American Museum of Natural History et l’un des auteurs de l’article publié dans le journal Science exposant les preuves de la présence de plumes chez les vélociraptors.
Norell poursuit « comme leurs descendants, les
dinosaures à l’origine des oiseaux avaient des bréchets, des os
creux, étaient couverts de plumes et pondaient leurs œufs dans des
nids. Si des animaux comme les vélociraptors étaient encore vivant
aujourd’hui, notre première impression serait qu’il s’agit juste
d’oiseaux un peu bizarres mais c’est tout ! ».
Cette découverte peut sembler étrange pour les fans du film de Spielberg, Jurassic Park,
mais en fait, celui-ci avec déjà pris quelques libertés avec la
réalité. En effet, contrairement à ce que l’on voit dans le film, les
premiers squelettes de vélociraptors, découverts par Henry Fairfield
Osborn en 1924 en Mongolie puis plus tard en Chine, montraient jusqu’il
n’y a pas très longtemps encore que ces animaux, qui vivaient dans des
forêts ou des zones semi-arides, étaient plutôt petits. Ce n’est que
peu de temps après le premier Jurassic Park que des squelettes ont été exhumés, montrant que certaines espèces
de vélociraptors pouvaient dépasser en taille les mensurations jusque
là connues : de la tête à la queue, environ 1,80 m pour une hauteur de
1,20 m et un poids avoisinant 120 à 150 kilogrammes.
Les preuves des plumes
Sur quelles bases Mark Norell et son thésard Allan Turner, en compagnie de Peter Makovicky du Field Museum of Chicago
peuvent-ils maintenant affirmer que les vélociraptors
possédaient des plumes comme plusieurs de leurs cousins
dromæosauridés ?
Tout simplement en regardant attentivement le
cubitus représenté sur les parties A et B de la photo ci-dessous et en
le comparant à un autre cubitus mais d’Urubu à tête rouge, un vautour,
sur les parties C à F de la photo.
On remarque alors, dans les deux cas une série de «
petits boutons » qui sont en fait des points de fixation des pennes,
les plumes permettant le vol. L'absence de ce type de structures chez
d'autres dinosaures ne signifie pas qu'ils ne possédaient pas de plumes
cependant. Cela indique t-il que les vélociraptors volaient ? C’est
très peu probable avec ce que l’on sait sur eux et leur mode de vie, en
particulier le fait que leurs avant-bras étaient trop courts pour
permettre de voler. Par contre, cela doit vouloir dire qu’ils avaient
subi une évolution similaire à nos autruches et que leurs ancêtres,
eux, devaient être des dinosaures volants.
Aux dernières nouvelles, un Jurassic Park IV
se prépare. Y verra-t-on des vélociraptors à plumes ? Peut-être, en
tout cas, les choses semblent maintenant claires, au moins certaines
espèces de Raptors en étaient couvertes.
Berbersaurus liassicus,
est un Abelisauroidea du Maroc, du Jurassique inférieur;
découverte interessante faite par l'équipe de R.Allain.
Il provient de la province de Ouarzazate, et a été découvert près du village de Toundoute. Cerasinops hodgkissi, un Leptoceratopsidae des USA.
Dernièrement, on a aussi un autre Titanosaure Muyelensaurus pecheni, d'Argentine; et deux Sauropodomorphes du trias supérieur d'Inde, Lamplughsaura et Pradhania.
Merci à : Lolo
Mahakala omnogovae
Malgré qu'il soit de la Djadokhta Formation
(Campanien) en Mongolie, il s'agit du Dromaeosauridae le plus basal
découvert à ce jour. Il mesurait environ 70 cm de long, et un crâne
partiel et divers os post-crâniens appartenant un individu presque
adulte ont été retrouvés. Sa petite taille oblige les paléontologues à
réviser un peu les scénarios évolutifs concernant l'apparition du vol
chez les oiseaux.
Turner, Pol, Clarke, Erickson
and Norell, 2007. A Basal Dromaeosaurid and Size Evolution Preceding
Avian Flight. Science 317:1378-1381.
Abstract:
Fossil evidence for changes in dinosaurs near the lineage leading
to birds and the origin of flight has been sparse. A dinosaur from
Mongolia represents the basal divergence within Dromaeosauridae. The
taxon’s small body size and phylogenetic position imply that extreme
miniaturization was ancestral for Paraves (the clade including Avialae,
Troodontidae, and Dromaeosauridae), phylogenetically earlier than where
flight evolution is strongly inferred. In contrast to the sustained
small body sizes among avialans throughout the Cretaceous Period, the
two dinosaurian lineages most closely related to birds, dromaeosaurids
and troodontids, underwent four independent events of gigantism, and in
some lineages size increased by nearly three orders of magnitude. Thus,
change in theropod body size was not unidirectional, leading to
flight’s origin.
__________________________
Mahakala omnogovae est un dinosaure qui vient d’être découvert dans le désert de Gobi, en Mongolie.
Ce théropode, de la famille des Dromaeosauridae, vivait au Crétacé
supérieur. Mahakala omnogovae a été baptisé d’après l’une des divinités
protectrices du bouddhisme tibétain.
Cette découverte est fondamentale car elle montre que des petits
dinosaures de taille réduite et aptes au vol étaient contemporains des
dinosaures de grandes tailles qui font pourtant partie de la même
famille.
En effet, Velociraptor est lui aussi un membre des
Dromaeosauridae. Donc, la ‘’miniaturisation’’ s’est produite chez les
dinosaures bien avant l’évolution du vol. Cela va à l'encontre de la
théorie d'une miniaturisationLes paléontologues ont mis au jour un
squelette incomplet et des fragments crâniens. (Specimen number IGM
.Mongolian Institute of Geology, Ulanbaatar. 100/1033)
Estimé à environ 70 cm de long (queue comprise), Mahakala est
comparable en taille à Archæoptéryx. La morphologie générale est
identique à celle d’autres maniraptores comme Caudipteryx ou Mei long.
Le spécimen est un jeune adulte ou un pré-adulte d’après les restes.
Les fragments montrent que ce petit théropode avait des plumes
ainsi que des prémices d'ailes sur les quatre membres.
Cette nouvelle découverte confirmerait la théorie selon
laquelle certains dinosaures sont à l'origine des oiseaux.
Cependant, Mahakala ouvre de nouveaux horizons quant à
l’évolution du vol chez certains dinosaures
théropodes.
En effet, la diminution de la taille des dinosaures serait une
première étape vers l'apparition de la capacité
à voler progressive favorisant l'apparition du vol.
Merci à : Tikémi
Augmentation du taux d'O2 au Protérozoïque
’oxygène présent dans l’atmosphère de la Terre
est presque exclusivement produit par la photosynthèse. La transition
entre un monde primitif sans oxygène vers un autre oxygéné est liée à
l’apparition et à la prolifération des cyanobactéries
photosynthétiques. Mais alors que la première trace notable d’oxygène
atmosphérique persistant a été daté aux alentours de 2,4 milliards
d’années, les premières traces de cyanobactéries remontent à 2,7
milliards d’années, si pas plus. Il y a donc un "trou" de 300 millions
d’années entre l’apparition de la photosynthèse et une atmosphère riche
en oxygène. Comment expliquer cela ?
Des hypothèses évoquaient la consommation de l’oxygène par les
organismes détritivores ou par des "tampons" tels que la forme réduite
du fer (Fe2+), mais cela ne suffisait pas pour expliquer ce qui était observé.
Dans une étude parue la semaine passée dans Nature, deux chercheurs
soutiennent que ce laps de temps entre l’apparition de la photosynthèse
et une atmosphère riche en oxygène est du à des réactions entre
l’oxygène et des gaz volcaniques réducteurs qui ont maintenu le taux
d’oxygène bas. Ces gaz sont l’hydrogène (H2) et le sulfite d’hydrogène (H2S)
qui sont communément relâchés par les volcans
sous-marins et qui consomment l’oxygène pour former
respectivement de l’eau (H2O) et du sulfate (SO2-).
La quantité d’oxygène consommée est très dépendante de la température
de l’éruption volcanique, les basses températures du fond marin
résultant en une plus grande quantité de gaz réducteurs produits.
Quand les continents se sont formés, les éruptions terrestres sont
devenues plus communes que les marines. Les gaz oxydés comme le dioxyde
de carbone (CO2) produits lors de ces éruptions à
température plus élevée sont moins aptes à consommer l’oxygène
atmosphérique. Le moment auquel l’augmentation d’oxygène apparaît est
identifié avec précision par les ratios d’isotope de sulfures préservés
dans des minéraux sédimentaires comme les pyrites (FeS2) et corrobore l'hypothèse de Kump & Barley.
Kump & Barley, 2007.
Increased subaerial volcanism and the rise of atmospheric oxygen 2.5
billion years ago. Nature 448: 1033-1036
Merci à : Tikémi
Du pollen d'orchidée sur une abeille prise dans de l'ambre
Abeille Proplebeia dominicana portant le pollinarium de Meliorchis caribea sur son thorax, ambre du Miocène de la République Dominicaine. Echelle = 1 mm
Ramírez,
Gravendeel, Singer, Marshall and Pierce, 2007. Dating the origin of the
Orchidaceae from a fossil orchid with its pollinator. Nature 448:
1042-1045
Les Orchidées appartiennent à une famille de plantes très
diversifiée mais dont l’évolution est mal connue. Un pollinarium* d’un
nouveau genre d’orchidée fossile a été découvert collé sur le thorax
d’un abeille prise dans de l’ambre de République Dominicaine datant du
Miocène (15-20 Ma). Cette découverte constitue à la fois le premier
fossile non-ambigu d’Orchidaceae et une observation directe d’une
interaction fossile de plante-pollinisateur.
Ce pollinarium fossile appartient à un nouveau genre et une nouvelle espèce d’orchidée nommée Meliorchis caribea. La position du pollinarium sur l’abeille fossile Proplebeia dominicana prise dans l’ambre nous indique même quelle devait être la forme de la fleur.
Les résultats de l’étude font remonter la plus ancienne orchidée à
76-84 Ma (Crétacé supérieur). L’explosion des formes d’orchidées aurait
commencé juste après la crise K/T. Cependant l’échantillon est encore
trop faible et l’explosion aurait même pu avoir eu lieu à la fin même
du Crétacé, mais c’est impossible à confirmer pour l’instant.
* Le pollinarium est une pièce reproductrice mâle des orchidées.
Cette pièce se colle sur le butineur lorsqu’il vient chercher le nectar
de la fleur.
Les orchidées les plus impressionnantes attirent des insectes
(souvent des Hyménoptères tels que les abeilles, bourdons et guêpes) en
imitant la forme, les couleurs et même l’odeur des femelles. Le mâle,
croyant voir une femelle avec laquelle s’accoupler, cherche à copuler
avec la fleur et sa tête ou son thorax vient heurter le pollinarium qui
porte le pollen de l’orchidée. Après un certain temps, voyant qu’il
n’arrive pas à s’accoupler, le mâle quitte la fleur et va
éventuellement tomber dans la tromperie d’une autre orchidée. Là le
pollen fixé sur l’abeille pourra féconder la deuxième fleur. Certaines
orchidées se sont ainsi spécialisées dans l’attirance de mâles
d’espèces très précises et sont dépendantes de cette espèce et d’elle
seule pour leur reproduction. Il y a même synchronisation entre
l’apparition des mâles au printemps et l’éclosion des orchidées ! Les
mâles apparaissent généralement quelques jours avant les femelles, et
les orchidées profitent de ce laps de temps où il n’y a aucune femelle
abeille ou bourdon de l'espèce dans l’environnement pour attirer les
mâles et leur faire transmettre leur pollen. Quand les femelles
apparaissent, un nombre suffisant d’orchidées aura été fécondé.
Merci à : Tikémi
La vitesse des dinosaures
Une nouvelle étude sur la vitesse de course de
divers dinos se basant sur un modèle informatique vient de paraître. Ce
modèle se base sur la structure squelettique et musculaire des
dinosaures, non sur des comparaisons avec des animaux actuels (dans
lesquels on se sert par exemple du poulet pour estimer ce qu'aurait été
un T.rex).
Les estimations menées par le même programme sur des êtres vivants
actuels donnaient des résultats relativement fiables, les chercheurs se
sont donc permis de l'essayer sur des espèces fossiles.
Le compsognathus aurait couru à 60 km/h (plus rapide qu'une
autruche), le velociraptor à 40 km/h et le T.rex a 30 km/h (pour
comparaison : un sprinter humain entraîné peut atteindre 40 km/h). Les
autres dinos testés sont un Dilophosaurus et un Allosaurus.
Références et abstract :
Sellars & Manning, 2007.
Estimating dinosaur maximum running speeds using evolutionary robotic.
Proceedings of the Royal Society B.
Maximum running speed is an important locomotor parameter for many
animals--predators as well as prey--and is thus of interest to
palaeobiologists wishing to reconstruct the behavioural ecology of
extinct species. A variety of approaches have been tried in the past
including anatomical comparisons, bone scaling and strength, safety
factors and ground reaction force analyses. However, these approaches
are all indirect and an alternative approach is to create a
musculoskeletal model of the animal and see how fast it can run. The
major advantage of this approach is that all assumptions about the
animal's morphology and physiology are directly addressed, whereas the
exact same assumptions are hidden in the indirect approaches. In this
paper, we present simple musculoskeletal models of three extant and
five extinct bipedal species. The models predict top speed in the
extant species with reasonably good agreement with accepted values, so
we conclude that the values presented for the five extinct species are
reasonable predictions given the modelling assumptions made. Improved
musculoskeletal models and better estimates of soft tissue parameters
will produce more accurate values. Limited sensitivity analysis is
performed on key muscle parameters but there is considerable scope for
extending this in the future.