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Ptéridophytes : Filicophytes
Les fougères (encore appelées, au sens large du terme, Filicophytes ou Filicinées), ont des tiges non articulées, souvent très réduites, sans bois secondaires, à grandes feuilles simples ou pennées, qui sont d'abord enroulées en spirale, le dos à l'extérieur. Les sporanges, disposés sur la face inférieure, renferment, chez certaines espèces des spores de même taille, chez d'autres des spores de tailles et de formes différentes. Les fougères proviennent à l'évidence des rhyniophytes. C'est un groupe très plastique qui a connu au cours de sa longue histoire géologique plusieurs périodes fastes et qui est aujourd'hui encore très richement représenté.
Le climat européen a été, au Dévonien, fortement influencé par diverses branches du courant équatorial. Au Dévonien inférieur et moyen, la végétation formait une couverture continue, surtout dans les zones littorales, et c'est pourquoi l'on trouve des fossiles de flore terrestre dans les sédiments marins de faible profondeur, mais aussi dans les dépôts continentaux d'origine lacustre d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord.
Les espèces du genre Pseudosporochnus (Pseudosporochnales, Pseudosporochnacées), qui appartiennent peut-être aux filicinées, croissaient au Dévonien moyen et au début du Dévonien supérieur dans la zone littorale; comme elles ne ressemblent pas beaucoup aux fougères, certains paléobotanistes préfèrent les ranger parmi les rhyniophytes. Elles sont caractérisées par un tronc de quelques dizaines de centimètres de hauteur, d'où partaient des branches se ramifiant dans la cime ; les feuilles ne se développaient pas et la plante assimilait par la surface des branches. L'appartenance aux filicinées est suggérée par la disposition des branches et leur ramification.
Les espèces du genre Protopteridium (Protoptéridiales, Protoptéridiacées), largement répandues dans les sédiments du Dévonien moyen, ressemblent assez aux fougères. Mais là encore, les paléobotanistes sont divisés. Certains les rapprochent du genre Rellimia, chez lequel l'étude anatomique des thalles a révélé l'existence de bois secondaire; ils les rangent en conséquence avec les ancêtres des gymnospermes. Protopteridium se présente sous l'aspect de buissons ou de petits arbres. Des branches principales partaient ensuite régulièrement ou non. On trouve assez rarement des rameaux terminaux aux feuilles enroulées en spirale ou à plusieurs sporanges en fuseau. L'enroulement en spirale de l'extrémité des rameaux est l'un des caractères justifiant le classement des protoptéridiés à côté des plus anciennes filicinées.
Les fougères véritables forment un élément important de la flore de la fin du Primaire, bien qu'elles ne soient pas aussi abondantes qu'on puisse le penser au premier abord. En effet, sont à exclure les « fougères à graines», d'aspect semblable, et dont l'acmé se place à la fin du Primaire. Dès le Carbonifère, les fougères s.s. (Filicales) ont connu une grande diversité avec des ports variés (formes herbacées, arborescentes, rampantes, grimpantes).
Certaines fougères possèdent des phyllophores, formations intermédiaires entre la tige et le pétiole des feuilles. Le genre Corynepteris (Zygoptéridales, Zygoptéridacées), fait partie des représentants caractéristiques de l'ordre et on le trouve en abondance dans les sédiments du Carbonifère supérieur de la province euro-américaine. Les tiges étaient rampantes, les phyllophores assez longs. Deux frondes de feuilles orientées dans le même plan partent alternativement sur les côtés de l'axe principal ondulé. Sur leurs axes latéraux venaient se fixer de petites feuilles asymétriques soudées par en-dessous.
Le genre voisin Desmopteris comprend un petit nombre d'espèces que l'on trouve dans les dépôts du Carbonifère supérieur en Europe. Les pétioles portent de larges feuilles rubanées s'écartant obliquement ou presque perpendiculairement vers les côtés. La base des feuilles est large.
C'est au Carbonifère que l'on trouve les représentants des fougères actuelles dont les descendants sont toujours très répandus. Ces fougères ne formaient aucun phyllophore et leur structure anatomique est complexe. Dans la structure des faisceaux vasculaires se manifeste clairement la tendance allant de la protostélie (cylindre de bois entouré de liber) à la polystélie (système de faisceaux conducteurs apparemment indépendants). On trouve le genre Kidstonia (Osmundales, Kidstoniacées), dans les sédiments du Carbonifère supérieur d'Europe et d'Asie Mineure.
On range dans le genre Zeilleria (ordre des Polypodiales, mais famille non déterminée), très répandu dans les couches du Carbonifère européen, des fougères dont les feuilles stériles ont des folioles diversement découpées et s'attachent aux axes par une base rétrécie (type sphénoptérides) ou une base large (type pécoptérides). Sur les feuilles fertiles se trouvent dans le prolongement des nervures foliaires des amas sphériques (synangies) de sporanges soudés.
Comme les prêles et les lycopodes, les fougères étaient représentées à la fin du Primaire par des types arborescents. Mais leur épanouissement s'est produit en Europe plus tard que pour les deux premiers groupes, au début de l'installation d'un climat sec, à la fin du Carbonifère supérieur et au Permien inférieur.
Les types arborescents les plus connus de fougères du Primaire, comme le genre Psaronius (Marattiales, Psaroniacées), sont encore représentés par quelques genres à l'époque actuelle, dans les zones tropicales et subtropicales. Ils ont plusieurs traits anatomiques propres. L'évolution des faisceaux vasculaires tendait au passage d'une structure protostélique à une structure polystélique. D'un autre côté, la formation des sporanges à partir d'un groupe de cellules et non d'une seule est un caractère ancien. Les fougères du genre Psaronius croissaient à la fin du Primaire dans tout l'hémisphère Nord et en abondance dans le centre et l'ouest de l'Europe.
Les représentants géologiquement les plus récents sont du Trias inférieur. Ces végétaux atteignaient 10 m de haut environ. La longue tige se terminait par une cime de grandes feuilles très divisées. Structure interne du tronc caractéristique: dans le tissu parenchymatique fondamental se trouvaient des faisceaux vasculaires en disques, courbés en fer à cheval ou de diverses autres façons sur la section transversale du tronc, et qui s'amplifiaient comme des cornets; un grand manteau de racines aériennes entourait le tronc, maintenu plusieurs fois plus gros que le tronc lui-même; la partie interne de ce manteau se trouvait dans le tissu parenchymateux et la partie externe formée de racines aériennes libres constituait une enveloppe épaisse. La racine principale étant faible, cette épaisse enveloppe contribuait à accroître la stabilité général et la solidité du tronc et concourait aussi à l'alimentation de la plante.
Les troncs fossilisés sont souvent silicifiés ou dolomitisés. Dans des conditions de fossilisation favorables, les différentes tissus ont été progressivement imprégnés et remplacés par de la silice ou du carbonate, de sorte que les détails de la structure anatomique ont été conservés. Sur des sections polies, on voit très bien les rubans correspondant aux faisceaux vasculaires, ainsi que les coupes circulaires ou elliptiques de la partie interne du manteau de racines aériennes. En règle générale, les racines libres sont cassées. A la surface du tronc, débarrassée de son manteau de racines aériennes, on observe les cicatrices ovales des frondes tombées. Comme chez toutes les plantes arborescentes, les troncs se présentent séparés des autres organes. La connaissance de la structure interne des troncs n'est pas une base suffisante pour mettre au point un système naturel de classification.
« Psaronius » est, dans une certaine mesure, un terme cumulatif pour les fougères à structure anatomique décrite ci-dessus et englobe certainement un grand nombre de genres. La même situation existe pour les frondes stériles de Psaronius qui seront étudiées plus loin.
Les feuilles stériles qui ressemblent aux feuilles de fougères font partie des fossiles végétaux les plus courants. Certains types de feuilles ont une répartition stratigraphique limitée, d'où leur utilisation en stratigraphie et la nécessité d'en établir une classification. Dès 1822, le paléontologue Brongniart a mis au point un système de noms et de classement des feuilles à aspect de fougères. Ce classement, qui a été perfectionné par la suite, s'appuie sur la forme des feuilles, l'aspect de leurs nervures et leur manière de s'attacher à l'axe. Cette nomenclature ne constitue pas un système biologique naturel, car les taxons décrits rassemblent sous le même nom générique des espèces peu apparentées. On les appelle des génomorphes, c'est-à-dire des genres de formes. C'est la seule possibilité de pouvoir travailler avec ces restes végétaux.
Les grandes frondes de feuilles, extraordinairement découpées, appartiennent aux Psaroniacées. Folioles libres ou partiellement soudées sur les côtés, avec des bords droits ou ondulés, arrondis devant ; insertion sur l'axe par une large base; nervure principale imparipennée. On rassemble ces formes dans l'ensemble des Pécoptéridées et les frondes de feuilles stériles prennent le nom générique de Pecopteris.
Chez bon nombre de Pécoptéridées, on trouve à côté des feuilles stériles, des feuilles sporangifères que l'on a alors la possibilité de leur comparer. Ces découvertes peuvent être placées dans des genres naturels. Les fougères du genre Asterotheca (Marattiales, Psaroniacées)., existaient à la fin du Primaire et au Trias. Beaucoup d'espèces de ce genre ont une importance stratigraphique.
Les frondes du genre voisin Acitheca appartiennent aux sédiments du Primaire supérieur en Europe et dans le Caucase. Nervures latérales des folioles divisées; sporanges allongés, soudés à la base.
Les feuilles de type pécoptéride et le port arborescent sont les caractères de certains représentants de l'ordre très plastique des Polypodiales. Les fougères du genre Dactylotheca largement répandues au Carbonifère et au Permien en Europe, ont des frondes de feuilles imparipennées, à grandes écailles paires près de la base, servant à la protection des jeunes frondes; les grands sporanges sont fixés individuellement sur les nervures secondaires.