Voici la rubrique indispensable si vous voulez être tenu au
courant des toutes dernières actualités
ne concernant pas seulement les dinosaures, mais toute la
paléontologie en général. Des articles
vous seront présentés avec un maximum
d'informations. Bonne lecture !
Deux nouveaux dinosaures (18/08/07)
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Suzhousaurus megatherioides,
Therizinosauroidea de l'Aptien-Albien de Chine (Gansu), assez primitif,
tout comme Nothronychus. Il a été décrit à
partir d'un squelette partiel.
Voir l'article PDF :
Cliquez ici
Nanningosaurus dashiensis,
est un Lambeosaurinae de Chine, ayant vécu au
Crétacé supérieur, et qui est connu par des restes
partiels mais caractéristiques.
Merci à : Lolo
http://dinogenera.populus.ch/
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Paluxysaurus (15/08/07)
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Paluxysaurus est
sûrement un Brachiosauridae. il s'agit là du Sauropode du
Crétacé le plus complet des USA
Résumé: UN NOUVEAU SAUROPODE TITANOSAURIFORME (DINOSAURIA
: SAURISCHIA), DU CRÉTACÉ PRÉCOCE DU CENTRE DU
TEXAS, ET SES AFFINITÉS PHYLOGÉNÉTIQUES
Une collection de sauropodes titanosauriformes primitifs de la
localité de Jones Ranch, formation de Twin Mountains du
Crétacé précoce (~112 Ma) du centre du Texas,
constitue l’une des plus riches accumulations d’ossements
de sauropodes en Amérique du Nord. Ce taxon possède les
caractères autapomorphiques suivants : arches neurales des
portions craniales et médianes de la queue pourvues de lames
intraprézygapophyséales bien définies (tprl),
lames vertébrales accessoires sur les arches neurales dorsales
craniales et, enfin, épines neurales dorsales sans lame
postspinale.
Des éléments du squelette non vertébral
référés au genre Pleurocoelus, de la Formation
d’Arundel du Maryland et de la Virginie, montrent certaines
caractéristiques morphologiques diagnostiques permettant de les
comparer à ceux du sauropode de Jones Ranch. Ce dernier
diffère de Pleurocoelus par la forme de la marge caudoventrale
du maxillaire, la forme de la partie distale de la lame de
l’omoplate et, en dernier lieu, la forme du condyle proximal du
tibia. En fait, le sauropode de Jones Ranch diffère
morphologiquement parlant de tous les autres sauropodes décrits
ou nommés dans le Crétacé inférieur
d’Amérique du Nord.
Une analyse cladistique situe ce sauropode parmi les titanosauriformes.
Il ne possède, par ailleurs, aucune des synapomorphies propres
aux somphospondyles, ni aucun des traits dérivés
caractérisant les titanosaures, confortant ainsi son statut de
titanosauriforme basal. Ce nouveau taxon est connu par un
matériel plus abondant que n’importe quel autre sauropode
du Crétacé inférieur d’Amérique du
Nord. Sa description accroît donc la diversité des
sauropodes nord-américains du Crétacé
inférieur et fournit un matériel associé plus
complet que l’on pourra éventuellement comparer à
de nouvelles découvertes du même âge.
Pour plus d'informations, rendez-vous à cette adresse pour télécharger un fichier pdf de 65 pages :
http://palaeo-electronica.org/2007_2/toc.htm
Merci à : Lolo
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Manchots fossiles du Pérou (05/08/07)
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Deux nouveaux genres : Perudyptes devriesi (même taille que le manchot empereur actuel) et Icadyptes salasi
(1,5m de haut !!! bec de 18 cm) ont été découvert au Pérou dans un
gisement daté de 42 millions d'années. Les paléontologues ne
s'attendaient pas à trouver des manchots à cet endroit, croyant que les
espèces de manchots avaient migré plus tard. Cette dévouverte fournit
donc de nouvelles données pour comprendre cette famille d'oiseaux et sa
répartition biogéographique passée.
Quelques liens avec des photos et reconstructions :
http://www.guardian.co.uk/science/story/0,,2111286,00.html
http://www.guardian.co.uk/graphic/0,,2111264,00.html (celui-ci vous donnera une bonne idée de la taille impressionnante de Icadyptes)
Icadyptes salasi et Perudyptes devriesi : les manchots des tropiques
NB: Ne pas confondre Manchots et Pingouins. Le Manchot ne sait pas
voler et vit dans l'hémisphère Sud, tandis que le
Pingouin possède des ailes fonctionnelles et vit dans
l'hémisphère Nord. De nombreuses personnes confondent
encore Manchots et Pingouins à cause d'une mauvaise traduction
Anglaise. En effet, dans cette langue, les deux espèces portent
le même nom.
Des Manchots géants de 1,5 m arpentaient les côtes
péruviennes à seulement 14 degrés au Sud de
l'Equateur, il y a 36 millions d'années...
"Nous pensons que la grande taille de ces Manchots pouvait être
une adaptation qui permettait de conserver la chaleur de corps",
déclare Mario Urbina de l'Université Nationale de San
Marcos à Lima (Pérou), très étonné
de constater que ce géant, appelé Icadyptes salasi,
pouvait vivre dans ces tropiques à un moment où la Terre
était beaucoup plus chaude qu'aujourd'hui. Le refroidissement
global de l'Antarctique et son recouvrement de glace a commencé
il y a environ 34 millions d'années, soit deux millions
d'années après qu'Icadyptes se soit éteint au
Pérou.
Découverte sensationnelle
Icadyptes est le plus grand jamais rapporté et découvert
dans le désert côtier du Pérou, mais c'est surtout
le plus complet. Son bec représente plus de deux fois la
longueur de son crâne, le plus long jamais observé chez un
Manchot. Il devait lui être utile pour transpercer ses proies
comme les poissons.
Les paléontologues ont également découvert le
crâne et le squelette partiel d'une deuxième espèce
éteinte de Manchot découverte dans la même
région et dénommée Perudyptes devriesi.
Daté de 42 millions d'années, il était comparable
en taille au fameux Manchot Empereur, mis a l'honneur lors du film
"Happy Feet" ( 0,75 à 0,9 m de haut), et qui vit dans les
îles d'Antarctique et dans les Malouines.
"On ne savait pas comment les grands Manchots pouvaient avoir un
système de thermorégulation" déclare Julia Clarke
de l'Université d'Etat de la Caroline du Nord à Raleigh
(USA), qui a travaillé avec Mario Urbina dans l'analyse les
fossiles, "mais ces derniers devaient consacrer la majeure partie de
leur temps à nager dans l'eau".
Sources : National Academy of Sciences (DOI: 10.1073/pnas.0611099104)

Comparaison crânienne entre Icadyptes salasi (haut) et Perudyptes devriesi (bas).

Représentation de la taille des Manchots préhistoriques par rapport aux Manchots actuels et à l'homme
Comme
ces fossiles sont parmi les plus complets jamais découverts, les
paléontologues pourront désormais réexaminer
l'apparition et l'évolution des Manchots.
"On pense souvent que les Manchots sont spécialements
adaptés aux températures froides et extrêmes,
même les plus petits d'entre eux qui vivent dans les
régions équatoriales d'aujourd'hui" affirme Julia Clarke,
"mais ces nouveaux fossiles remontent à l'une des
périodes les plus chaudes de l'histoire de la Terre depuis les
dernières 65 millions d'années. Ces nouvelles preuves
indiquent que les Manchots ont atteint les régions
basse-latitude, voilà plus de 30 millions d'années avant
nos dernières estimations".
De plus, les paléontologues supposent généralement
que les espèces deviennent de plus en plus petites lorsqu'elles
se déplacent des régions froides vers les régions
plus chaudes, car les animaux n'ont pas besoin de conserver leur
graisse et leur chaleur. C'est pour cela qu'il est étonnant de
retrouver ces fossiles de Manchots de grande taille près de
l'Equateur, particulièrement pendant une époque
d'affaiblissement de l'Effet de serre, et donc de réchauffement
climatique précédant une période glacière.
Merci à : Tikémi, Dinoland et Sylvain
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De nouvelles espèces (29/07/07)
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Zhuchengosaurus maximus (Zhao et al)
Celui-là doit être un Hadrosaure de plus de 16 mètres de long !
Amargatitanis macni (Apesteguia)
Un Titanosaure argentin.
Nopcsaspondylus alarconensis (Apesteguia)
Un Diplodocoïde argentin, nommé à partir d'une vertèbre perdue.
Jiangjunosaurus junggarensis (Jia et al)
Un Stegosaure chinois.
Zhejiangosaurus lishiensis (Lu et al) et Zhongyuansaurus luoyangensis (Xu et al)
Ces deux là sont des Nodosauridés de Chine.
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Du collagène de Tyrannosaurus (13/04/2007)
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BOZEMAN -- Le dinosaure du Montana connu sous le
nom de B.rex fait encore parler de lui . Ce Tyrannosaurus qui est
devenu célèbre pour avoir rapporté des tissus mous ainsi que des
vaisseaux sanguins encore mous , ces tissus sont typiques d'un oiseau
femelle (les tests réalisés ont maintenant révélé des protéines, les
plus anciennes protéines trouvées à ce jour... 68 millions d'années).
La protéine trouvée sous forme de collagène à été prélevée dans une
patte arrière de T.rex. Le collagène est le composé organique
principal trouvé dans l'os.
C'est une glycoprotine fibreuse dont le rôle peut être comparé à
une armature. C'est la protéine la plus abondante de l'organisme. Il
est sécrété par les cellules des tissus conjonctifs. Contrairement à
l'lastine présente aussi dans les tissus conjonctifs, le collagène est
inextensible et résiste bien à la traction. Il est constitué de
différents types selon leur localisation.
La triple hélice de collagène
Les chercheurs et d'autres universités de l'Etat du Montana qui
ont analysé le collagène ont dit que la découverte est significative
pour plusieurs raisons. Elle renforce leur croyance que les dinosaures
et les oiseaux sont connexes et de la même famille. Les techniques
employées par les chercheurs furent poussées à la limite de la
technologie dans ce domaine, il ouvre la porte à plus de découvertes et
peut avoir des implications enormes pour le plan médical.
"Le fait que nous obtenons la protéine est très,
très passionnant" a dit Jack Horner, un des plusieurs co-auteurs
de la publication sur
le journal "Science", ce 12 avril
Mary Higby Schweitzer de l' Etat de la Caroline du Nord de la MSU
université a écrit une publication intitulée "Des analyses de tissu
mou de Tyrannosaurus rex suggèrent la présence de protéines". Cinq
chercheurs de MSU étaient parmi les co-auteurs. Sans compter Horner,
les chercheurs sont, Besides Horner, they were Zhiyong Suo, Recep Avci
et Fernando Teran Arce .
Le dinosaure du Montana a été découvert en 2000 et s'appelle B.rex,
en l'honneur de Harmon qui était sur sa pause de midi quand il a vu
dépasser de la falaise un pied de dinosaure Après que le dinosaure ait
été excavé, une partie de son fémur est allée chez Schweitzer. Elle et
son équipe de chercheurs ont regardé à l'intérieur et ont trouvé une
variété de tissus et de vaisseaux sanguins mous ; ceux-ci étaient
préservés dans l'os. Ils ont également trouvé des tissu médullaires. Ce
tissu a donné une information importante, car il n'est trouvé
uniquement chez les oiseaux femelles et pendant le cycle de ponte, et
ont montré que B.rex était réellement une femelle.
Globules ovales identiques aux globules d'oiseaux
Schweitzer et d'autres chercheurs ont indiqué pendant une
téléconférence le 11 avril 2007 que sept ordres de protéine énorme mais
qu'ils sont de grande valeur. Les scientifiques ont ajouté que trois de
ces ordres étaient plus ressemlant à ceux trouvés chez un poulet que
n'importe quel autre animal, qui a renforcé la croyance que les
dinosaures et les oiseaux sont des groupes frères, d'autres protéines
furent aussi comparées à une grenouille.
Globules rouge de Tyranosaure dans une une veine
Les paléontologues ont longtemps voulu trouver les fossiles qui
sont véritablement préservés, le B.rex est devenu le point d'orgue de
la conservation de tissus et les scientifiques ont appris une leçon
importante de ce Tyrranosaure .
Horner a indiqué qu'il projette d'envoyer des équipes en Mongolie et
au Montana cet été pour rechercher d'autres fossiles. Il a noté que la
protéine trouvée dans le B.rex a été doublement protégée. Elle était non
seulement cachée à l'intérieur d'un os dense et grand (un fémur),
mais l'os était de 60 pieds ( environ 18m de profondeur, un pied
mesure 30,48cm ) au-dessous de l'affleurement et au-dessous de 1.000
yards cube de roche (un yards 0, 914m). Cette protection a gardé les
fossiles en bon état et les a préservés des bactéries contenues dans
l'atmosphère ou dans les eaux souterraines modernes. |
Un nouveau dinosaure, capable de creuser (11/04/07)
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Un nouvel hypsilophodonte vient d'être décrit, Oryctodromeus cubicularis
(faisant référence à sa capacité à creuser). L'animal présente en effet
des adaptations qui lui permettraient de creuser, ou au moins de vivre
dans des terriers. Il mesure environ 2 m de long (mais sa queue très
longue et très flexible en compose la moitié) et devait peser entre 22
et 32 kg (ce qui fait à peu de chose près les mensurations d'un coyote).
On
a retrouvé un adulte et 2 jeunes apparemment morts dans un terrier.
Peut-être l'a-t-il creusé lui même ou qu'il occupait le terrier
d'autres animaux qu'il remaniait alors à sa convenance (certains
animaux actuels procèdent ainsi, notamment une chouette de Patagonie
qui occupe les terriers creusés par les lapins ou autres animaux
fouisseurs de la pampa).
C'est la première fois qu'on retrouve trace
indubitable de ce comportement chez les dinosaures (cela avait
auparavant été suggéré pour Drinker, mais sans preuve). Ce type
de comportement leur aurait permis de survivre lors de périodes
difficiles ou de se protéger de la prédation.
Liens supplémentaires :
PDF disponible en cliquant ici
Abstract de l'article sur le site des Proceedings of the Royal Society
News commentant la nouvelle, avec reconstitution de la tête
d'Oryctodromeus et éléments du squelette retrouvés
: Cliquez ici et ici (squelette en bas de page)
Un grand merci à Tikémi, pour avoir informé le site de cette incroyable nouvelle. |
Des dinosaures sous le Bithume, près d'Aix (11/04/07)
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Des
os de 80 millions d’années ont été mis à
jour dans le Pays d'Aix. Une découverte qui permet d'imaginer
à quoi devait ressembler l'arrière payssous d'autres
ères.
Coquillages, carapaces de tortues, dents de poissons, de crocodiles, os
de dinosaures et de lézards… La campagne de fouilles
paléontologiques préventives, lancée il y a un an
le long de l’A8, a porté ses fruits.
Pendant onze mois, de février à décembre derniers,
quatre fouilleurs recrutés par la Communauté du Pays
d’Aix et deux agents du muséum ont ainsi remonté le temps
sur les dix sites de fouilles identifiés.
Il y a quelque 80 millions d’années, moules d’eau douce,
gastéropodes, tortues, crocodiles et alligators régnaient
alors dans les eaux profondes d’un lac, vers Ollières. Plus
tard, la vase s’est transformée en roche. En se
déplaçant vers l’ouest du Val de l’Arc, autour de
Pourrières, les fouilles ont révélé la
présence de nombreux ossements de dinosaures. Les scientifiques
ont notamment mis au jour des vertèbres de Titanosaure et il est
probable, dans ces conditions, que le reste du squelette de l’animal se
trouve encore dans les environs. Des ossements d’un autre dinosaure
herbivore, le Rhabdodon, ont été identifiés, ainsi
que des dents d’un Tarascosaure, un carnivore de grande taille.
Dinosaures, mandibules de croco et crâne de tortue...
Au registre des trouvailles exceptionnelles, les paléontologues
ont pu dégager un crâne entier de tortue et une carapace
presque complète, avec son plastron. Une mandibule de crocodile
de 35 cm a également été découverte, ainsi
que, pour la première fois dans la région d’Aix, une
extrémité d’os de Ptérosaure, reptile volant dont
les os sont rarement conservés car ils sont très minces
et très fragiles.
La région de Rousset, enfin, correspondait à une plaine
d’inondation recouverte d’une végétation de type tropical
assez dense. Les chercheurs y ont déniché de nombreux
œufs de dinosaures prisonniers des argiles rouges. Petite surprise
encore, alors que ces alluvions sont moins propices à la
fossilisation que les grés, les experts ont mis à jour
dans ce secteur les dents et restes osseux d’un petit dinosaure
carnivore.
Fin 2004, désirant élargir le tronçon autoroutier
entre Châteauneuf-le-Rouge (13) et Saint-Maximin (83), la
société ESCOTA s’était rapprochée du
muséum d’Aix pour estimer le potentiel paléontologique
des terrains concernés par les travaux. Le bassin de l’Arc
étant réputé pour sa richesse en restes de
dinosaures, la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN)
lui avait en effet proposé de prévoir et de financer des
recherches.
Depuis, la Communauté du Pays d’Aix a signé en janvier
2006 une convention avec la société autoroutière
ESCOTA, qui finance intégralement ce programme à hauteur
de 250.000 euros, et fourni les moyens en personnels pour la fouille et
le suivi scientifique.
Des découvertes ?
Actuellement et jusqu'à la fin du mois de mai, l'équipe
de paléontologues se concentre sur le site du Jas-neuf. Elle a
pu mettre au jour un certain nombre d'ossements (vertèbres,
humérus..) qui semblent provenir d'un grand sauropode
peut-être du Titanosaure mais nous ne sommes pas encore à
l'heure des interprétations.. Un crâne ainsi qu'une
carapace de tortue et son plastron ont également
été mis au jour. A signaler également la
présence d'une mandibule de crocodile et surtout d'une petite
dizaine de dents de Tarascosaure, un grand théropode proche de
l'Allosaure. Cette trouvaille révèle l'importance de ce
site car les découvertes de dents de ce grand théropode
se comptent sur les doigts de la main.
Le Museum d'Aix et les fouille Passées
Depuis plus de dix ans, le Museum d'Histoire Naturelle fouille dans le
passé de la Provence. Plusieurs campagnes de fouilles,
réalisées avec l'aide de
scientifiques et de bénévoles ont eu lieu sur
différents sites paléontologiques (Trets, Vitrolles,
Fox-Amphoux...). Elles ont conduit, entre autre, à la collecte
de squelettes de deux dinosaures (Rhabdodon et Titanosauridés)
qui ont fait l'objet de travaux d'étude (mémoire DEA,
Thèse, publications). Le Museum s'intègre dans de
nombreux programmes de recherches aussi bien sur la crise
Crétacé-Tertiaire que sur la biologie et la
diversité des dinosaures, dans le cadre de collaboration avec
l'Institut des Sciences de l'Evolution, Université Montpellier
II (G. Garcia et M. Vianey-Liaud), ou de partenariat avec le Museum
Paris (P. Taquet), le Museum of the Rockies, USA (J. Horner), le Royal
Tyrrell Museum of Paleontology, Canada (P. Currie).
Museum d'Histoire Naturelle :
6 rue Espariat
13100 Aix-en-Provence
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Fouilles de nouveaux gisements de dinosaures en Thaïlande, Echo d'une mission... (26/02/2007)
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Une équipe de chercheurs Franco-Thaïlandaise
procède du 12 février au 2 mars 2007 aux premières fouilles d'un
gisement de dinosaures, découvert il y a peu dans le Crétacé inférieur
du nord-est de la Thaïlande. Cette mission est organisée dans le cadre
d'un projet du Programme Eclipse du CNRS et d'un programme bilatéral
CNRS-Thailand Research Fund sur la biodiversité mésozoïque en
Thaïlande, en collaboration avec le Musée géologique de Copenhague.
Deux autres sites dans des formations plus anciennes datant du Trias
supérieur ont également été visités.
CNRS. Photo E.Buffetaut.
Le gisement de Phu Hin Rong se trouve dans les grès rouges de la
Formation Khok Kruat, datant d'environ 115 millions d'années (Aptien du
Crétacé inférieur).Il a été découvert, il y a quelques mois, grâce aux
indications de moines bouddhistes et d'agriculteurs des environs. Cette
période du Crétacé est importante en Asie du sud-est, car elle voit
l'apparition de groupes de dinosaures auparavant absents de la région,
comme les iguanodontes. Ce gisement en cours d'exploitation par des
équipes thaïlandaise sous la direction de Varavudh Suteethorn
(Department of Mineral Resources) et francaise sous la direction d'Eric
Buffetaut (Laboratoire de Géologie de l'ENS-CNRS, Paris et
"Paleoenvironnements et Paleobiosphere", CNRS-Lyon1) est intéressant
par la diversité des dinosaures qu'il recèle. Il compte de grands
sauropodes, des théropodes (dinosaures carnivores) divers (parmi
lesquels un spinosaure, aux dents ressemblant à celles des crocodiles),
des iguanodontes et le petit herbivore Psittacosaurus, le «
dinosaure-perroquet », ainsi nommé à cause de la forme en bec de ses
mâchoires, surtout connu en Mongolie, en Sibérie et en Chine. Après
l'extraction des blocs rocheux du terrain de fouille renfermant les
fossiles, les ossements et dents ont été dégagés au laboratoire, le
Sirindhorn Museum à Sahat Sakhan, province de Kalasin (nord-est de la
Thaïlande). Cette mission va contribuer à la reconstitution de la
biodiversité des vertébrés pour chacune des formations géologiques
étudiées.
Visite d'un moine bouddhiste du temple voisin sur le site de Phu
Hin Rong (en conversation avec Varavudh Suteethorn, responsable
thaïlandais de la mission).© CNRS. Photo E.Buffetaut.
L'inventaire des vertébrés du mésozoÏques (251 à 65 millions
d'années) du sud-est asiatique, qui n'a vraiment commencé que vers
1980, est loin d'être terminé. Le second objectif est la reconstitution
de l'évolution des faunes à travers le temps dans cette région du
monde. La Thaïlande présente une succession de formations fossilifères
permettant de retracer cette évolution sur une durée de plusieurs
dizaines de millions d'années, évolution qu'il faudra comparer à celle
connue ailleurs, en Chine par exemple, et plus largement en Eurasie,
pour essayer de mettre en évidence d'éventuels phénomènes de dispersion
géographique d'éléments fauniques en fonction de l'évolution
paléogéographique de la région. Ainsi, la faune de cette Formation Khok
Kruat, où se trouve ce site, est sensiblement différente de celle de
formations plus anciennes, sans doute du fait d'un épisode
d'immigration de vertébrés (Iguanodontes, Psittacosaurus) venus d'un
endroit qui reste à préciser (Europe ? Nord de l'Asie ?). Le rôle
d'éventuels changements climatiques et floristiques sera examiné grâce
aux études géochimiques et paléobotaniques prévues. Dans le cadre de ce
projet Eclipse sur les climats et environnements mésozoiques en
Thaïlande, les rapports des isotopes de l'oxygène des dents de
dinosaures et autres reptiles seront analysés, afin d'évaluer la
température du milieu ambiant, et de reconstituer la thermophysiologie
des animaux.

Après les fouilles dans la Formation Khok Kruat (Crétacé
inférieur), la mission a visité deux sites récemment découverts dans la
Formation Nam Phong dans la région du Parc National de Phu Kradung
(Province de Loei).
CNRS. Photo E.Buffetaut.
Après les fouilles dans la Formation Khok Kruat (Crétacé
inférieur), la mission a visité deux sites récemment découverts dans la
Formation Nam Phong dans la région du Parc National de Phu Kradung
(Province de Loei).Cette formation, plus ancienne, datée par la
palynologie à environ 205 millions d'années (Trias supérieur), est la
plus ancienne à avoir livré des restes de dinosaures en Thaïlande. On y
a notamment trouvé les premiers restes de sauropodes du Trias, décrits
par cette équipe en 2000 sous le nom d'Isanosaurus attavipachi. La
Formation Nam Phong est donc d'une importance particulière pour la
connaissance de l'origine de ce groupe de dinosaures herbivores, qui
comprend les plus grands animaux terrestres ayant jamais existé.Le site
de Phu Hin Than est particulièrement intéressant car il contient de
nombreux éléments d'un squelette d'un de ces sauropodes primitifs,
vraisemblablement Isanosaurus. L'extraction est en cours, rendue
difficile par la dureté du grès rouge qui contient les os. Ce spécimen
devrait apporter des indications complémentaires sur l'anatomie et la
position phylogénétique de ces très anciens sauropodes.
Des empreintes comme si elles dataient d'hier...
Enfin, le site de Ban Tung Yai, également signalé par des
villageois, est d'un tout autre type, on y a trouvé non pas des
ossements mais les premières empreintes de pas de dinosaures trouvées
dans la Formation Nam Phong, visibles dans le lit d'une rivière à la
faveur d'un changement de son cours. On en connaissait déjà dans divers
sites d'âge crétacé. La piste principale a été laissée par un grand
dinosaure théropode. La taille des empreintes, 50 cm de longueur,
permet d'estimer la hauteur de l'animal au niveau du bassin à environ 2
mètres, pour une longueur totale de 6 à 7 m. Il s'agit donc d'un grand
carnivore, dont on ne connaît pas encore les restes squelettiques. Ces
empreintes viennent compléter la liste encore courte des dinosaures
connus dans le Trias de Thaïlande. Un relevé, fait sur une feuille de
plastique, permettra une étude détaillée, et l'estimation de la vitesse
de déplacement de l'animal. Ces deux découvertes dans la Formation Nam
Phong apportent des renseignements importants sur les débuts de
l'histoire évolutive des dinosaures dans le sud-est asiatique.
Eric Buffetaut
Avec l’aimable autorisation d' Eric Buffetaut, Directeur de recherche (CNRS, UMR 8538, Laboratoire de Géologie de l'Ecole Normale Supérieure, Paris), pour Gigadino.
Article officiel sur le site du CNRS : http://www.insu.cnrs.fr/web/article/art.php?art=2094
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Nouveau Centrosaurinae (16/02/2007)
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A new centrosaurine ceratopsid, Albertaceratops nesmoi,
is described from the lower Oldman Formation (Upper Cretaceous) of
southern Alberta, and is based on a single, almost complete skull.
Referred material is described from equivalent beds in the Judith River
Formation of north-central Montana. A limited phylogenetic analysis of
the Ceratopsidae places the new taxon as the basal member of the
Centrosaurinae and indicates that robust, elongate postorbital
horncores that form a synapomorphy of (Ceratopsidae + Zuniceratops) are
also present in Centrosaurinae. |
Une grenouille trouvée dans l'ambre au Mexique (16/02/07)
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Des paléontologues Mexicains ont annoncés avoir
découvert, dans la province du chiapas, une minuscule grenouille
emprisonnée dans de l'ambre depuis 25 millions d'années. "cet
exemplaire appartient à l'ère Miocène, ce qui est exceptionnel c'est
que dans le monde seules 2 ou 3 grenouilles furent retrouvées dans de
l'ambre. chose amusante, c'est que cette goûte d'ambre a été retrouvé
il a 2 ans dans la localité de Simojovel par un commerçant qui
l'exhibait dans son magasin sans se douter de la valeur du spécimen.
"Nous lui avons demandé s'il nous permettait de l'examnier et ainsi
nous avons pu déterminer qu'il s'agissait d'une grenouille de 7,5
millimètres de la famille des Brachycephalidae", a expliqué M. Carbot,
affirmant que l'animal présentait une "valeur historique et économique
incalculable".
Voici la fameuse grenouille Mexicaine
Des grenouilles de ce type, prisonnières d'une capsule d'ambre,
aurait déjà été retrouvé en République dominicaine et en Russie, où le
batricien serait vieux de 30 à 40 millions d'années...
Comme on peut le voir à partir de cette autre grenouille fossile
âgée de 90 à 94 millions d'années, les grenouilles dans l'ambre sont
les mêmes que leurs homologues actuels. |
Du nouveau pour le Microraptor (02/02/07)
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Microraptor : biplan vieux de 125 millions d’années pour dinosaure carnivore
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 02/02/2007 à 10h17
Comme les constructeurs d’avions, les oiseaux et leurs ancêtres ont
d’abord préféré la formule biplan. C’est ce que pensent des chercheurs
qui affirment que Microraptor, cet étrange reptile à plumes doté
d’ailes sur les quatre membres volait en repliant ses pattes sous lui.
Décrit en 2003 par Zhonghe Zhou, Microraptor est un animal bien
étrange. Ce dinosaurien de la taille d’une poule, qui vivait il y a
environ 125 millions d’années, était couvert de plumes et possédait des
ailes sur les membres antérieurs mais aussi sur ses pattes arrière.
Comment donc utilisait-il cette double voilure ?

Le Microraptor, tel qu’on le
représente à l’American Museum of Natural History, à New York. Ce
reptile ailé vivait entre 125 et 130 millions d’années avant le
présent. Principale originalité : des ailes sur les pattes arrière, une
formule oubliée depuis longtemps… Crédit : American Museum of Natural
History
On a d’abord pensé qu’il étendait ses quatre membres, comme le font les
parachutistes avant d’ouvrir leur voile, planant avec deux ailes à
l’avant et deux ailes à l’arrière, juste avant la queue.
Pas du tout ! s’offusquent Sankar Chatterjee et R. Jack Templin, deux
chercheurs américains. Si l’on en juge d’après les squelettes
retrouvés, expliquaient-ils déjà en 2005, le Microraptor se serait
brisé les hanches à vouloir ouvrir largement ses membres arrière pour
les étendre à l’horizontale.
Biplan ou tandem ?
Selon eux, Microraptor repliait ses pattes sous lui, « comme le font
les aigles et les faucons quand ils veulent se saisir d’une proie. »,
de sorte que les ailes arrières étaient en fait les ailes inférieures.
Chatterjee et Templin viennent de publier une belle analyse
aérodynamique dans les PNAS (Proceedings of the National Academy of
Sciences) pour démontrer que la seconde paire d’ailes est plus efficace
en position inférieure car la traînée est plus faible.

En repliant ses ailes arrière sous
son corps, le Microraptor trouvait la posture qu’utiliseront, plus de
cent millions d’années plus tard, les rapaces pour attraper leurs
proies et quelques humains pour faire voler de drôles d’engins…
Il est vrai qu’en aviation, la formule à deux plans en tandem (deux
ailes à l’avant et deux à l’arrière) n’a jamais remporté un grand
succès, alors que la position en biplan (deux ailes au-dessus et deux
ailes au-dessous) donne de biens meilleurs résultats. Reste que les
oiseaux, comme les planeurs, ont préféré la formule monoplan…
Merci à Sylvain
Sources : Futura-Sciences http://www.futura-sciences.com/ |
Nouvel Archaeopterodactyloidea du Liaoning (Chine) (14/01/2007)
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Traduction de l'article :
Gegepterus changi
Un squelette partiel (incluant un crâne, une mâchoire
inférieure et des tissus mous) d'un nouveau genre de
ptérosaure (archaeopterodactyloidé), Gegepterus changi,
datant du crétacé inférieur (formation de
Liaoning, Chine du nord-est) a été décrit. Le
spécimen, IVPP V 11981, a été trouvé dans
des schistes gris de la formation Yixian inférieure (125 Ma)
dans la localité de Sihetun, près de la ville de Beipiao.
Plusieurs éléments (os crâniens,
omoplate-coracoide) ne sont pas fusionnés, suggérant
qu'il s'agit probablement d'un individu sub-adulte au moment de sa
mort. Du tissu mou a été trouvé près de la
région postérieure du crâne, à
l'intérieur de l'orbite et associé aux gastralia. Il est
constitué d'une substance minéralisée
foncée amorphe et ne montre pas de structure particulière
exceptée dans un secteur postérieur du crâne,
où de petites fibres foncées et non ramifiées sont
présentes. Gegepterus changi montre des synapomorphies
d'Archaeopterodactyloidea (au sens de Kellner, 2003) (les
vertèbres cervicales à la mi longueur du cou sont
allongées avec une épine neurale basse et en forme de
lame, ainsi qu’un carré (os de la mâchoire)
fortement incliné) comme les Gallodactylidae et les
Ctenochasmatidae il possède une marge dorsale concave au
crâne. Il possède un grand nombre de dents minces et
aciculaires et un long rostre (antérieur a la fenêtre
nasoantorbitale) permettant son attribution au Ctenochasmatidae,
faisant de lui le premier membre incontroversé de ce clade de
ptérosaures dans le groupe de Jehol. Gegepterus changi est
diagnostique pour plusieurs caractères uniques (par exemple,
sculpture étendue des frontaux (os du crâne); processus
lacrimal antérieur recouvrant le nasal; épine neurale
avec une expansion dorsale en forme de bouton) et a des
vertèbres cervicales qui combinent des caractères
primitifs et dérivés (= évolués) (par
exemple, côtes cervicales, postexapophyses, foramen
latéral pneumatique) qui n'ont jusqu'à ce jour pas encore
été enregistrés chez les membres de la famille des
Archaeopterodactyloidea.
Article original :
A partial skeleton (including skull, mandible and soft tissue) of a new
archaeopterodactyloid pterosaur, Gegepterus changi gen. et sp. nov.
from the Lower Cretaceous of Liaoning, northeast China is described.
The specimen, IVPP V 11981, was collected from grey shales of the lower
Yixian Formation (125 Ma) at the Sihetun locality, near the city of
Beipiao. Several elements (cranial bones, scapula-coracoid) are not
fused, suggesting that it probably represents a sub-adult individual at
the time of death. Soft tissue is found near the posterior region of
the skull, inside the orbit and associated with the gastralia. It is
formed of an amorphous dark mineralized substance and does not show any
particular structure except in an area at the posterior part of the
skull where small, dark, unbranched fibres are present. Gegepterus
changi shows synapomorphies of the Archaeopterodactyloidea sensu
Kellner, 2003 (elongated mid-cervical vertebrae with low, blade-like
neural spine and strongly inclined quadrate) and shares with the
Gallodactylidae and the Ctenochasmatidae a concave dorsal margin of the
skull. It further has a large number of thin, needle-like teeth and a
long rostrum (anterior to the nasoantorbital fenestra) allowing its
allocation to the Ctenochasmatidae, thus making it the first
uncontroversial member of this pterosaur clade in the Jehol Group.
Gegepterus changi is diagnosed by several unique features (e.g.,
extensive sculpturing of frontals; anterior lacrimal process overlying
the nasal; neural spine with knob-like dorsal expansion) and has
cervical vertebrae that combine primitive and derived features (e.g.,
cervical ribs, postexapophyses, lateral pneumatic foramen) that have
not been recorded in any member of Archaeopterodactyloidea so far.
Merci à Tikémi pour la traduction
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Un
nouveau phorusrhacidé a été découvert en
Patagonie. Ce dernier n'a pas encore été baptisé,
et on connaît de lui un crâne et un morceau de jambe. Selon
les approximations, il atteindrait près de 3 mètres de
haut.

Crédit : Stephanie Abramowicz
Avec 71,6 centimètres, le premier est plus grand de 10 % que
celui de Brontornis. Quant au tarsométatarse, il mesure 43,7
centimètres, contre 31,5 pour Paraphysornis, un collègue
d’environ deux mètres de haut. Luis Chiappe et Sara
Bertelli, du muséum d’histoire naturelle de Los Angeles,
ont ainsi pu déterminer la taille approximative de cet oiseau
qui, expliquent-ils dans Nature, appartient à une espèce
jusque-là inconnue.
Le spécimen a été découvert en 2004 en
Argentine, à Comallo, par un étudiant qui l’a
confié à un musée de paléontologie, lequel
l’a expédié à Luis Chiappe. Le puissant bec
retourné vers le bas est la marque des Phorusrhacidés.
« On ne sait pas si les oiseaux s’en servaient pour tuer
leur proie ou pour les déchiqueter » explique Chiappe. La
Patagonie a livré bien d’autres squelettes de cette
famille et c’est d’ailleurs là qu’a
été découvert le premier d’entre eux,
Phorusrhacos, en 1887.

La famille des phorusrhacidés (Par E. Brettas)
A - Brontornis burmeisteri;
B - Paraphysornis brasiliensis;
C - Phorusrhacos longissimus;
D - Andalgalornis steuletti;
E - Psilopterus bachmanni;
F - Psilopterus lemoinei;
G - Procariama simplex;
H - Mesembriornis milneedwardsi.
Sources : Futura-sciences
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Lamproies fossiles datant de 360 millions d'années
(26/10/2006)
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Des
paléontologues ont découvert des fossiles de lamproies
qui datent de 360 millions d'années. Les lamproies sont des
vertébrés aquatiques sans mâchoires qui vivent
encore aujourd'hui. Les espèces actuelles atteignent parfois un
mètre, mais ces fossiles avaient une taille comprise entre 2,5
et 3 cm. C'est en Amérique du Nord, dans des sédiments
marins que ces fossiles ont été mis au jour. Il semble
donc que les lamproies ont connu une évolution plutôt
lente.
Fossile d'une lamproie fossile : Hardistiella montanensis
Copyright : www.sju.edu
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Découverte d'un nouveau Australopithecus afarensis (23/09/2006)
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Une enfant de 3 ans, âgée de 3,3 millions d'années : le
plus vieux bébé du monde, du moins le squelette le plus complet, a surgi des
bords du fleuve Awash, en Ethiopie. La «fille» de Lucy en quelque sorte, qui,
elle-même, n'était peut-être pas une femme, et sûrement pas notre grand-mère. Et
si, ici, le bébé affiche 100 000 ans de plus que sa «mère», toutes deux sont
bien des australopithèques afarensis, déjà bipèdes et également bonnes
grimpeuses. Pour les chercheurs, voici la relève assurée.
L'enfant a été prénommée Selam, hier, lors d'une conférence de
presse à Addis Abeba, ce qui signifie «paix» en langue amharique. Jusqu'ici, ses
découvreurs l'affublaient d'un mystérieux Dik 1-1, du nom du site Dikika 1 :
dans les collines de l'Hadar, à 10 kilomètres de là où reposait Lucy, sur la
rive droite du fleuve Awash. Cette région, à 450 kilomètres de pistes d'Addis
Abeba, n'est pas facilement accessible, mais elle regorge de fossiles, au coeur
de la fameuse vallée du Rift. Dik 1-1 vivait dans la savane arborée, au milieu
de girafes, antilopes, rhinocéros, rongeurs et autres crocodiles. C'est sans
doute une crue qui a permis l'ensevelissement très rapide de la petite femelle
retrouvée au milieu des grès déposés dans la rivière. Ce qui explique
l'exceptionnelle découverte, les os d'enfants très fragiles ayant rarement le
temps de se fossiliser. Les spécimens les plus fréquents sont des enfants de
Néandertal, mais ils sont évidemment bien plus récents (autour de 100 000 ans
maximum). Quant au seul contemporain de Lucy, il se résumait à un crâne, celui
de l'enfant de Taung, du nom de la région d'Afrique du Sud où il fut découvert
en 1924, mais aux datations incertaines. Les paléontologues crurent qu'ils
avaient affaire à un babouin avant de réaliser qu'il s'agissait du premier
australopithèque jamais découvert.
Sources :
Futura-sciences
Un chercheur éthiopien signe la découverte de Selam,
publiée aujourd'hui dans la revue scientifique Nature (1). A 39
ans, Zeresenay Alemseged, rattaché à l'Institut Max
Planck d'anthropologie de Leipzig, en Allemagne, a la main heureuse :
il a commencé ses premières prospections en 1999 et
découvert son bébé en décembre 2000 ! Du
jamais vu dans une spécialité où il faut des
années de patience avant de tomber sur un os. Mais la
fragilité de son bébé lui a donné du fil
à retordre : cinq années ont été
nécessaires pour exhumer les os de leur gangue de
sédiments. «Nous y avons passé des milliers
d'heures. Le crâne est apparu d'abord, puis une omoplate, des
vertèbres, et, petit à petit, les os des membres.
Aujourd'hui, des côtes et des vertèbres sont encore
collées, toujours prises dans les sédiments, raconte
Zeresenay Alemseged. Nous continuons ce travail de dégagement en
laboratoire. Nous avons beaucoup plus de fossiles que ceux que nous
avons publiés, il y a d'autres individus.»
Les milliers de restes d'australopithèques trouvés en Afrique de l'Est, du
Sud et au Tchad permettent de tracer le portrait de ces primates bien
particuliers qui vécurent entre 4,5 et 2 millions d'années avant notre ère. On
en dénombre aujourd'hui une dizaine d'espèces : légèrement plus grands que les
chimpanzés, ils possèdent un cerveau comparable à celui des grands singes. Leurs
dents massives montrent qu'ils mangeaient des aliments durs. Ces primates ne
marchaient pas tout à fait comme les hommes : ils posaient le bord externe du
pied avant le talon, ce qui devait leur donner une démarche chaloupée et
trottinante.
Le nouveau bébé, avec des dents de lait bien en place et une
partie des dents définitives déjà visibles au scanner, confirme les
connaissances accumulées. Des membres inférieurs qui indiquent que l'enfant
était bipède, et des membres supérieurs qui rappellent ceux du gorille. «Mais
pouvait-il se déplacer à travers les arbres aussi habilement qu'un singe ? C'est
encore en débat», note Bernard Wood, anthropologue à l'université de Washington.
«Il va être passionnant d'étudier la croissance de ces australopithèques, et ce
squelette est le premier à le permettre», poursuit Alemseged. Mais il en faudra
beaucoup pour que Selam vole la vedette à Lucy, australopithèque décidément trop
célèbre.
(1) Nature du 21 septembre.
Sources : Libération |
Découverte d'un Cératopsien primitif : Yamaceratops dorngobiensis
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Deux
crânes partiels et d'autres éléments d'un squelette
d'une nouvelle espce viennent d'être découvert à
Dornogov (Mongolie), parMakovicky & Norell. Ce Neoceratopsien
de base était proche d'Archaeoceratops et de Liaoceratops ; il
vivait au Crétacé Supérieur.
Voici l'abstract de l'article qui décrit l'animal :
Makovicky, P.J. & M.A. Norell, 2006. Yamaceratops dorngobiensis, a
new primitive ceratopsian (Dinosauria: Ornithischia) from the
Cretaceous of Mongolia. American Museum Novitates 3530: 1-42.
Abstract :
A new basal neoceratopsian taxon from the eastern Gobi Desert is
described. Yamaceratops dorngobiensis, tax. nov., is probably of late
Early Cretaceous age, and occupies a phylogenetic position intermediate
between Liaoceratops and Archaeoceratops. It is the most basal taxon to
display a number of traditional neoceratopsian synapomorphies
concentrated in the cheek region and mandible. These include presence
of an epijugal, lateral displacement of the coronoid process, a lateral
ridge on the surangular for insertion of the jaw adductors, and a
lateral wall to the mandibular glenoid. Yamaceratops shares two
synapomorphies (tubercles on the ventral edge of the angular and shape
of the jugal) with Liaoceratops, indicating that the transient presence
of derived characters may be prevalent in the early evolutionary
history of Ceratopsia. Yamaceratops shares aspects of frill morphology
with Liaoceratops and Leptoceratops that suggest a function unrelated
to display for this anatomical structure in basal neoceratopsians, and
hints at a more complex evolutionary history for ceratopsian frills.
Considerations of patristic distances and mosaic evolution among basal
neoceratopsian taxa indicate that a greater diversity of these animals
remains undiscovered. |
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Les pelottes de
réjection
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Les pelotes de
réjection sont produites par des oiseaux rapaces. Elles sont
rejetées par l'animal après qu'il ait
attrapé une proie. Mais ce ne sont pas des crottes et elles
sont propres et sans odeurs. L'animal a avalé sa proie, il
l'a digérée, et l'a rejetée ainsi. En
voici une :
En Espagne, un fossile a été découvert
à Las Hoyas. On y a découvert des nombreux os de
différentes espèces animales (oiseaux et
mammifères). L'observation des os a fait
apparaître que ceux-ci ont été
légèrement digérés. Cette
"pelote de réjection" aurait été
produite par un prédateur, peut être un
pterosaure, ou un dinosaure théropode... En tout cas, ceci
montre que les oiseaux constituaient le repas d'un animal carnivore.
Reconstitution du théropode qui
aurait produit cette pelote.
Copyright : JOSÉ LUIS SANZ et
FRANCISCO ORTEGA.
Merci à Sylvain |
Un nouveau sauropode (29
août 2006)
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Un nouveau Sauropode du Brésile (Maxakalisaurus
topai) vient d'être
décrit. C'est un Saltasauriné qui a
vécu au Campanien, c'est à dire il y a -83.5
à -70.6 ma. Il devait mesurer probablement plus de 13
mètres de long. Des dents de théropode ont
été découvertes près de ses
restes, ce qui laisse penser que son cadavre a
été dévoré suite
à sa mort.
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Du requin au menu des baleines
(23 août 2006)
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Représentation
de Janjucetus hunderi.
(Museum Victoria)
La
lointaine cousine des baleines à fanons
découverte en Australie n’a rien du pacifique
mammifère marin que l’on connaît
aujourd’hui. La dentition et les yeux de ce
cétacé vieux de 25 millions
d’années sont dignes des meilleurs
prédateurs. Pourtant, Janjucetus
hunderi possède des
caractéristiques, comme la structure de son oreille, qui
l’apparentent aux mysticètes, les baleines
à fanons, plutôt qu’aux
odontocètes, comme les dauphins, qui sont des
cétacés à dents, expliquent les
chercheurs de la Monash University.
Le
crâne fossile de Janjucetus
hunderi révèle que le
cétacé possédait de très
grands yeux et des dents tranchantes. Autrement dit il était
bien équipé pour se nourrir d’autres
poissons, comme les requins. En revanche aucune trace des fanons qui
permettent aux baleines actuelles de se nourrir de krill ou de
plancton. Avec un crâne de 50 cm de long, ce
cétacé ne devait mesurer que 3,5
mètres, explique le chercheur Erich Fitzgerald.
La
découverte de ce fossile vient compléter
l’arbre généalogique des baleines
à fanons, qui descendent de cétacés
à dents. Il semble cependant que la branche de Janjucetus hunderi
se soit éteinte, tandis que les baleines à fanons
se sont diversifiées.
Erich
Fitzgerald avec le fossile de Janjucetus.
Merci
à Sylvain
Source : Sciences et avenir
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Le petit prince de
Miguasha (1er Août 2006)
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Un
fossile de poisson découvert en Gaspésie met en
lumière un moment crucial de
l’évolution des vertébrés.
par Thomas Gervais
Le 10 mai 2006 — C’est au cours de l’une
de ses patrouilles printanières que Jason Willett, gardien
au parc national de Miguasha, en Gaspésie, a fait la
découverte d’un fossile de poisson
étrange. «Au début, personne
n’était capable de dire de quelle
espèce il s’agissait», explique-t-il.
Le hasard fait parfois bien les choses. Quelques mois plus tard,
Philippe Janvier, paléontologue affilié au
Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, alors en
visite au Québec, a réussi à
identifier le spécimen.
Endeiolepis, un poisson-filtreur sans mâchoire
d’environ 15 cm de long, sillonnait les eaux
gaspésiennes du dévonien supérieur, il
y a 370 millions d’années, lorsqu’il a
été frappé d’une mort
«idéale» aux yeux des
paléontologues.
Probablement enterré vif par une soudaine coulée
de boue, le poisson a été tellement bien
préservé des ravages du temps qu’on
distingue clairement le relief d’un bout de
l’intestin, et surtout la délicate structure des
branchies, finement ciselée dans le grès
fossilifère. Un peu plus, et on pourrait le servir avec du
citron!
«Normalement, un tissu aussi délicat que celui des
branchies a tôt fait de se décomposer,
attaqué par les bactéries environnantes, remarque
Sylvain Desbiens, paléontologue à Miguasha et
co-auteur d’un article sur le sujet paru dans la revue
Nature, en avril dernier. Mais les eaux de l’estuaire
où vivait ce poisson étaient très
pauvres en oxygène, donc en vie bactérienne, ce
qui explique, avec son enfouissement rapide,
l’état de conservation exceptionnel du
spécimen.»
La découverte n’a rien d’anodin, car
elle a permis aux chercheurs de mettre en lumière un moment
crucial de l’évolution du système
respiratoire chez nos ancêtres aquatiques.
«C’est la première fois que la structure
branchiale d’un poisson sans mâchoire aussi ancien
est observée», explique Sylvain Desbiens.
Cette structure, qui s’apparente à celle des
lamproies actuelles, met en évidence ni une, ni deux, mais
30 paires de branchies enfermées dans de petits sacs
gonflables le long de l’abdomen. Cette hypertrophie de
l’appareil respiratoire permettait à Endeiolepis
de survivre dans les eaux peu oxygénées de
l’ancien estuaire de Miguasha.
Si des pêcheurs avaient attrapé ce
spécimen au dévonien, ils l’auraient
probablement déjà qualifié de
préhistorique, puisqu’au moment de sa mort, son
espèce existait déjà depuis 100
millions d’années, et elle était
pratiquement éteinte. «Beaucoup de poissons du
dévonien avaient déjà des
mâchoires, explique M. Desbiens. Endeiolepis, lui, provient
d’une époque où la mâchoire
n’était pas encore apparue dans
l’évolution.»
On peut donc en conclure que les poches branchiales fermées
de type «lamproie» sont antérieures aux
branchies de type «saumon» et de la plupart des
poissons actuels. Avant de servir à croquer les proies, la
mâchoire des poissons jouait en effet un rôle
essentiellement respiratoire, en amenant continuellement
l’eau aux branchies et en la faisant ressortir par les
ouïes. Une fonction qu’elle a toujours chez les
poissons d’aujourd’hui.
La disparition des sacs gonflables primitifs et l’apparition
des branchies libres actionnées par la mâchoire
constituent «une révolution anatomique aussi
importante que l’ont été, bien plus
tard, la transformation des nageoires en pattes ou, encore plus tard,
celle des pattes en ailes», écrit Philippe
Janvier, auteur principal de l’article de Nature.
Selon le chercheur français, ce bond évolutif a
permis d'augmenter l'efficacité du système
respiratoire et de réduire sa taille, laissant plus de place
à la mâchoire qui, après des millions
d’années d’évolution, est
devenue la nôtre.
Chaque année, plus de 500 nouveaux spécimens sont
découverts à Miguasha, reconnu, en 1999,
Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est là
notamment qu’on avait découvert le fameux
Eusthenopteron, au XIXe siècle. Cette créature
mi-poisson, mi-amphibien rebaptisée le Prince de Miguasha a
maintenant un cousin qui deviendra peut-être aussi
célèbre que lui...
Source :
http://www.cybersciences.com |
Psittacosaurus
lujiatunensis (1er Août 2006)
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Une
nouvelle espèce de Psittacosaurus vient d'être
découverte :
Psittacosaurus
lujiatunensis
C'est
la 17ème espèce de ce genre. Il a
été décrit par un crâne
complet et assez large comparé aux autres
espèces. Découvert par Zhou,
ce Psittacosauridé provient de Chine
(Yixian).
Merci
à Eragon et Lolo
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De la moelle osseuse a
été extraite de grenouilles fossiles (25 juillet
2006)
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Pour la première fois au monde,
des chercheurs sont parvenus à extraire de la moelle osseuse
intacte de fossiles âgés de 10 millions
d’années.
Les
créatures qui ont fait ce don exceptionnel à la
communauté scientifique sont des grenouilles
nommées Rana
pueyoi et des salamandres.

En 2005 des chercheurs annonçaient avoir
découvert, dans un os de Tyrannosaure, des tissus
préservés. A l’époque, la
nouvelle avait fait grand bruit. Aujourd’hui, on apprend par
le biais du journal Geology que l’exploit vient
d’être renouvelé. Et plutôt
deux fois qu’une, puisqu’il s’agit dans
ce cas de moelle osseuse !
Les bienveillants donateurs sont des amphibiens retrouvés
dans une région autrefois recouverte d’un lac,
située dans la province de Teruel, en Espagne. De nos jours,
ces espèces sont éteintes, mais la famille
à laquelle ils appartiennent perdure encore.
Les chercheurs sont actuellement à la recherche
d’ADN et
de molécules organiques préservées.
Dans tous les
cas, cette découverte est porteuse d’espoir.
Imaginons que
l’on retrouve de la moelle osseuse de dinosaures ; alors, le
vaste débat consistant à savoir si ces
créatures
étaient à « sang chaud » ou
à «
sang froid » pourrait être tranché.
Une question se pose : est-il possible que des fossiles
déjà mis au jour recèlent en leur sein
des tissus, et qu’on ne les ait pas découverts
faute d’avoir brisé les échantillons ?
Il faudrait demander l’avis des conservateurs de
musée, qui risquent de voir d’un mauvais
œil que l’on mette en pièces leurs
collections !
Merci à Sylvain
Sources : Futura-Sciences, le 26/07/2006 par Christophe Olry
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Umoonasaurus demoscyllus (5
Juillet 2006)
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Celui-là est un
Pliosauroïde d'Australie, d'assez petite taille (environ 2.5
mètres de long) ... il vivait au
Crétacé inférieur.
On en connait quelques squelettes incomplets, dont au moins un
crâne, qui est pourvu d'une crête.

Merci
à Lolo
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Nouvelle espèce
découverte : Juravenator Starki |
Un
petit dinosaure carnassier vieux de 150 millions d'années a
été mis au jour en Allemagne et a surpris les
chercheurs
tant par son excellent état de conservation que par
l'absence de
toute trace de plume qui semblait caractériser son groupe,
annonce la revue Nature de jeudi.
Cet animal du Jurassique supérieur, trouvé dans
les
roches calcaires de Solnhofen, à l'ouest de Schamhaupten, en
Bavière, était un saurien théropode
(bipède) primitif de quelque 75 cm de long.
Le squelette est le mieux préservé jamais
trouvé
en Europe, il est complet, à l'exception du dernier tiers de
la
queue.
Qui est plus, il comprend sa peau fossilisée, sur laquelle
les
scientifiques, Ursula Görlich, de l'université
allemande de
Munich, et Luis Chiappe, du Muséum d'histoire naturelle de
Los
Angeles (Etats-Unis), ont relevé l'absence de toute
empreinte
d'attachement de plumes.
C'est que, selon eux, le nouveau dinosaure, qui a reçu le
nom
scientifique de "Juravenator starki" ("chasseur du Jura", le second mot
faisant allusion à la famille Stark, propriétaire
de la
carrière où a été faite
cette trouvaille),
devait plutôt porter des plumes, à l'instar de ce
qui a
été observé sur des dinosaures
apparentés.
"Cela montre que l'apparition des plumes chez les dinosaures
était un processus plus complexe que l'on ne pensait
jusqu'ici",
soulignent les chercheurs. L'apparition des plumes, admettent-ils,
demeure toujours obscure, mais ce fossile semble indiquer que quelques
lignées de dinosaures en ont développé
plus
rapidement que d'autres.
Le spécialiste chinois des dinosaures Xing Xu, de
l'Académie des sciences de Pékin, se demande
cependant,
dans un commentaire, si le fossile n'est pas celui d'un individu
juvénile, mort avant que son plumage n'apparaisse.
Le
gisement fossilifère de Solnhofen qui a livré cet
animal
est issu de la solidification de sédiments
accumulés dans
un ancien lagon à la fin de l'ère jurassique. Il
est
célèbre surtout pour avoir permis de
découvrir le
premier oiseau connu, l'archéoptéryx, ainsi que
l'un des
deux dinosaures compsognathus trouvés à ce jour,
l'autre
venant du sud de la France, et probablement apparentés au
"chasseur du Jura".
Merci à Sylvain
Source : Wanadoo
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Un cerveau fossile d'un oiseau
primitif du Ks de Russie
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Apparemment,
on aurait retrouvé un cerveau fossilisé (le
cerveau, pas un "bête" moulage endocrânien naturel)
d'oiseau dans la région de Volgograd.
Une partie manque, mais on peut dire qu'il avait de grands bulbes
olfactifs, le cervelet n'était vraisemblablement pas
très grand. Il ressemble à celui d'Archaeopteryx,
mais s'en distingue par 1 haut niveau de spécialisation.
Les sens de l'odorat, de la vue et de l'ouïe
étaient fortement développés,
peut-être était-il actif le soir ou la nuit ???
PS: l'article est en russe, donc on devra attendre la traduction en
français...
Merci à Nicolas
Source : Dinonews,
Tikémi
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Découverte d'un
nouveau mammifère : Castorocauda
lutrasimilis |
Un nouveau
mammifère remarquablement bien conservé vient
d'être découvert
Et il vient des mêmes dépôts que
Pedopenna ...
Découvert au Jurassic Jiulongshan la formation en Mongolie
Intérieure par Qiang Ji qu'il la ramené
à l'Université Nanjing. Il se vante d'avoir
trouvé la plus vieille fourrure fossile.
Castorocauda lutrasimilis faisait environ 20 cm de long, et
pesé environ 500 g. Cela le fait l'un des plus grand
mammifère jamais trouvé dans la
période du Jurassique.
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